Poète, essayiste de réputation internationale, Yves Bonnefoy doit son talent et sa célébrité à son uvre poétique d'une belle ampleur (derniers recueils : Les Planches courbes -inscrit au programme du baccalauréat littéraire-, La Longue Chaîne de l'ancre, Rature outre), ses traductions de Shakespeare, Yeats, Pétrarque, Léopardi et d'importants travaux critiques sur la littérature (Rimbaud, l'Imaginaire métaphysique) et l'art (Rome, 1630, Giacometti, Goya, etc.) couronnée par son enseignement au collège de France.
Le siècle où la parole a été victime
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- Nombre de pages337
- PrésentationBroché
- Poids0.394 kg
- Dimensions15,1 cm × 21,3 cm × 2,4 cm
- ISBN978-2-7152-3153-5
- EAN9782715231535
- Date de parution28/10/2010
- ÉditeurMercure de France
Résumé
"J'ai intitulé ce livre Le siècle où la parole a été victime, et je vois bien les risques que cela me fait encourir. Je peux donner l'impression que je m'estime capable de me porter ou me maintenir au niveau de pensée où ces grands mots ont leur sens. Ou laisser croire que je vais poser un problème ou même en traiter, ce qui n'est nullement le cas. Je n'ai fait dans ces pages que rassembler des études sur des oeuvres particulières, avec aussi, toutefois, quelques réflexions sur ce qui me semble que la poésie pourrait être.
Mais je voulais attirer l'attention sur ce qui me paraît que notre époque doit bien comprendre : sur l'évidence dont il importe que nos sociétés se pénètrent, sinon elles vont périr. Et quant aux poètes ou penseurs ou artistes que j'aborde dans ce volume sous divers angles, je puis en dire qu'ils ont oeuvré, chacun, avec la pleine conscience de la menace qui pèse sur la parole. Ils n'en ont pas parlé, explicitement.
Mais il n'est de vers de Séféris ou de Dotremont, de réclamation de Chestov ou d'André Breton, d'intuitions de Giacometti ou d'Henri Cartier-Bresson, qui ne tendent à lui rendre toute sa place à l'avant du possible humain". Yves Bonnefoy.
Mais je voulais attirer l'attention sur ce qui me paraît que notre époque doit bien comprendre : sur l'évidence dont il importe que nos sociétés se pénètrent, sinon elles vont périr. Et quant aux poètes ou penseurs ou artistes que j'aborde dans ce volume sous divers angles, je puis en dire qu'ils ont oeuvré, chacun, avec la pleine conscience de la menace qui pèse sur la parole. Ils n'en ont pas parlé, explicitement.
Mais il n'est de vers de Séféris ou de Dotremont, de réclamation de Chestov ou d'André Breton, d'intuitions de Giacometti ou d'Henri Cartier-Bresson, qui ne tendent à lui rendre toute sa place à l'avant du possible humain". Yves Bonnefoy.
"J'ai intitulé ce livre Le siècle où la parole a été victime, et je vois bien les risques que cela me fait encourir. Je peux donner l'impression que je m'estime capable de me porter ou me maintenir au niveau de pensée où ces grands mots ont leur sens. Ou laisser croire que je vais poser un problème ou même en traiter, ce qui n'est nullement le cas. Je n'ai fait dans ces pages que rassembler des études sur des oeuvres particulières, avec aussi, toutefois, quelques réflexions sur ce qui me semble que la poésie pourrait être.
Mais je voulais attirer l'attention sur ce qui me paraît que notre époque doit bien comprendre : sur l'évidence dont il importe que nos sociétés se pénètrent, sinon elles vont périr. Et quant aux poètes ou penseurs ou artistes que j'aborde dans ce volume sous divers angles, je puis en dire qu'ils ont oeuvré, chacun, avec la pleine conscience de la menace qui pèse sur la parole. Ils n'en ont pas parlé, explicitement.
Mais il n'est de vers de Séféris ou de Dotremont, de réclamation de Chestov ou d'André Breton, d'intuitions de Giacometti ou d'Henri Cartier-Bresson, qui ne tendent à lui rendre toute sa place à l'avant du possible humain". Yves Bonnefoy.
Mais je voulais attirer l'attention sur ce qui me paraît que notre époque doit bien comprendre : sur l'évidence dont il importe que nos sociétés se pénètrent, sinon elles vont périr. Et quant aux poètes ou penseurs ou artistes que j'aborde dans ce volume sous divers angles, je puis en dire qu'ils ont oeuvré, chacun, avec la pleine conscience de la menace qui pèse sur la parole. Ils n'en ont pas parlé, explicitement.
Mais il n'est de vers de Séféris ou de Dotremont, de réclamation de Chestov ou d'André Breton, d'intuitions de Giacometti ou d'Henri Cartier-Bresson, qui ne tendent à lui rendre toute sa place à l'avant du possible humain". Yves Bonnefoy.