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  • Nombre de pages158
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.21 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 1,1 cm
  • ISBN978-2-7152-2929-7
  • EAN9782715229297
  • Date de parution27/08/2009
  • ÉditeurMercure de France

Résumé

Personne est le portrait, en vingt-six angles et au centre absent, en vingt-six autres et au moi échappé, d'un mélancolique. Lettre après lettre, ce roman-abécédaire recompose la figure d'un disparu qui, de son vivant déjà, était étranger au monde et à lui-même. De " A " comme " Antonin Artaud " à " Z " comme " Zelig " en passant par " B " comme " Bond (James Bond) " ou " S " comme " SDF ", défilent les doubles qu'il abritait, les rôles dans lesquels il se projetait.
Personne, comme le nom de l'absence, personne comme l'identité d'un homme qui, pour n'avoir jamais fait bloc avec lui-même, a laissé place à tous les autres en lui, personne comme le masque, aussi, persona, que portent les vivants quand ils prêtent voix aux morts et la littérature quand elle prend le visage de la folie.
Personne est le portrait, en vingt-six angles et au centre absent, en vingt-six autres et au moi échappé, d'un mélancolique. Lettre après lettre, ce roman-abécédaire recompose la figure d'un disparu qui, de son vivant déjà, était étranger au monde et à lui-même. De " A " comme " Antonin Artaud " à " Z " comme " Zelig " en passant par " B " comme " Bond (James Bond) " ou " S " comme " SDF ", défilent les doubles qu'il abritait, les rôles dans lesquels il se projetait.
Personne, comme le nom de l'absence, personne comme l'identité d'un homme qui, pour n'avoir jamais fait bloc avec lui-même, a laissé place à tous les autres en lui, personne comme le masque, aussi, persona, que portent les vivants quand ils prêtent voix aux morts et la littérature quand elle prend le visage de la folie.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.4/5
sur 5 notes dont 3 avis lecteurs
Une jolie plume
L'histoire est celle d'un père devenu fou, décrit par sa fille de A à Z, un chapitre par lettre, pour retrouver une unité, un père...l'histoire en elle-même est émouvante mais je crois que ce que j'ai préféré dans ce roman, c'est le style de l'écrivain, si fluide, si beau...une vraie jolie plume!
L'histoire est celle d'un père devenu fou, décrit par sa fille de A à Z, un chapitre par lettre, pour retrouver une unité, un père...l'histoire en elle-même est émouvante mais je crois que ce que j'ai préféré dans ce roman, c'est le style de l'écrivain, si fluide, si beau...une vraie jolie plume!
  • Emouvant
  • XXIe siècle
  • Intriguant
La quête de l'ordinaire
Au début j'ai eu du mal à poursuivre la lecture. J'ai dû m'arrêter et tout reprendre depuis le début quelques mois plus tard. Dans les coulisses d'une mort attendue, omniprésente du début jusqu'à la fin du livre, Aubry partage avec nous des épisodes de vie ancrés dans le langage de la folie. Des mots qui se déplacent et mélangent le passé avec le présent, le normal avec l'inattendu, l'écriture avec l'émotion, la folie avec la philosophie. Cette lecture est extérieure au lecteur de par son caractère biographique, mais tellement (drôlement) proche de lui de par la mise en relief de l’ambiguïté de la nature humaine, merveilleusement mise en scène par l'auteure.
Au début j'ai eu du mal à poursuivre la lecture. J'ai dû m'arrêter et tout reprendre depuis le début quelques mois plus tard. Dans les coulisses d'une mort attendue, omniprésente du début jusqu'à la fin du livre, Aubry partage avec nous des épisodes de vie ancrés dans le langage de la folie. Des mots qui se déplacent et mélangent le passé avec le présent, le normal avec l'inattendu, l'écriture avec l'émotion, la folie avec la philosophie. Cette lecture est extérieure au lecteur de par son caractère biographique, mais tellement (drôlement) proche de lui de par la mise en relief de l’ambiguïté de la nature humaine, merveilleusement mise en scène par l'auteure.
  • Emouvant
  • XXIe siècle
  • France
  • mort
  • folie
  • Attendrissant
  • découverte de soi
  • relation père-fille
  • François Xavier Aubry
  • récit biographique
Pas pour moi
Personne est un roman en partie autobiographique divisée en 26 parties, une pour chaque lettre de l'alphabet, et une pour chaque aspect de la personnalité d'un père disparu avant même sa vraie mort. Car ce père a sombré dans une sorte de folie, qu'il tente tant bien que mal de colmater quand il reçoit ses deux petites filles. Mais l'effort est parfois trop grand pour lui. Cet homme a vraiment existé: il était même respecté à la Sorbonne où il professait en tant que spécialiste de la décentralisation. Il a publié livres et articles mais il souffrait d'une psychose maniaco-dépressive et a un jour préféré cesser de faire semblant en quittant son milieu bourgeois pour une vie d'errance et d'internements en hôpital psychiatrique. Ce roman m'a rappelé à la fois L'Homme qui m'aimait tout bas d'Eric Fottorino et La Femme de L'Allemand de Marie Sizun: même aspect confidences pour l'un, même regard sur la folie d'un parent chez l'autre. Et je me rends compte que non, décidément, je n'aime ni les confidences (et pourtant, paradoxalement, D'autres Vies que la Mienne fait partie de mes livres de chevet) et la folie me rebute. Si vous avez aimé les romans de Fottorino et de Sizun, vous avez de fortes chances d'être touchées par ce roman,
Personne est un roman en partie autobiographique divisée en 26 parties, une pour chaque lettre de l'alphabet, et une pour chaque aspect de la personnalité d'un père disparu avant même sa vraie mort. Car ce père a sombré dans une sorte de folie, qu'il tente tant bien que mal de colmater quand il reçoit ses deux petites filles. Mais l'effort est parfois trop grand pour lui. Cet homme a vraiment existé: il était même respecté à la Sorbonne où il professait en tant que spécialiste de la décentralisation. Il a publié livres et articles mais il souffrait d'une psychose maniaco-dépressive et a un jour préféré cesser de faire semblant en quittant son milieu bourgeois pour une vie d'errance et d'internements en hôpital psychiatrique. Ce roman m'a rappelé à la fois L'Homme qui m'aimait tout bas d'Eric Fottorino et La Femme de L'Allemand de Marie Sizun: même aspect confidences pour l'un, même regard sur la folie d'un parent chez l'autre. Et je me rends compte que non, décidément, je n'aime ni les confidences (et pourtant, paradoxalement, D'autres Vies que la Mienne fait partie de mes livres de chevet) et la folie me rebute. Si vous avez aimé les romans de Fottorino et de Sizun, vous avez de fortes chances d'être touchées par ce roman,
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