"Les Lumières de Cape Cod" de Beatriz Williams, au-delà d'être un roman historique nous plongeant dans les années soixante, est aussi un poignant roman féministe. Son héroïne, Tiny, mariée à un homme ambitieux qui, poussé par sa famille riche, est prêt à tout pour accéder à la Maison Blanche, est tout simplement en train de mourir à petit feu ! Malgré l'amour pour son mari, elle ne parvient pas à devenir mère, ne trouvant pas sa place en tant que soumise petite femme au foyer que l'on force à ne pas faire de vague et à toujours sourire face aux journalistes. Or, cette tension, qui ne cesse de grimper tout au long de notre lecture, ne pouvait qu'aboutir à une explosion, capable d'éclabousser la campagne de Frank et de détruire toute la famille Hardcastle ! Enfermé avec Tiny, le lecteur s'attache forcément à cette femme silencieuse, mais forte, qui se retient de tout brûler. Un roman cependant froid, au style incisif et à la double temporalité peut être un peu redondante. Au final, le lecteur risque de s'ennuyer un peu, n'attendant qu'une chose : que le fameux scandale tant redouté éclate enfin !
"Les Lumières de Cape Cod" de Beatriz Williams, au-delà d'être un roman historique nous plongeant dans les années soixante, est aussi un poignant roman féministe. Son héroïne, Tiny, mariée à un homme ambitieux qui, poussé par sa famille riche, est prêt à tout pour accéder à la Maison Blanche, est tout simplement en train de mourir à petit feu ! Malgré l'amour pour son mari, elle ne parvient pas à devenir mère, ne trouvant pas sa place en tant que soumise petite femme au foyer que l'on force à ne pas faire de vague et à toujours sourire face aux journalistes. Or, cette tension, qui ne cesse de grimper tout au long de notre lecture, ne pouvait qu'aboutir à une explosion, capable d'éclabousser la campagne de Frank et de détruire toute la famille Hardcastle ! Enfermé avec Tiny, le lecteur s'attache forcément à cette femme silencieuse, mais forte, qui se retient de tout brûler. Un roman cependant froid, au style incisif et à la double temporalité peut être un peu redondante. Au final, le lecteur risque de s'ennuyer un peu, n'attendant qu'une chose : que le fameux scandale tant redouté éclate enfin !