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  • Nombre de pages121
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.17 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-221-13490-0
  • EAN9782221134900
  • Date de parution20/08/2015
  • CollectionPavillons
  • ÉditeurRobert Laffont
  • TraducteurAnna Gibson

Résumé

Ils sont deux à la surveiller, à l'interroger pour lui faire dire ce qu'elle n'a pas vu. Ils dressent de son fils un portrait dans lequel elle ne le reconnaît pas et veulent bâtir autour de sa crucifixion une légende qu'elle refuse. Seule, à l'écart du monde, dans un lieu où elle ne risque rien, elle tente de s'opposer au mythe que les anciens compagnons de son fils sont en train de forger. Lentement, elle extirpe de sa mémoire le souvenir de cet enfant qu'elle a vu changer.
En cette époque agitée, prompte aux enthousiasmes comme aux sévères rejets, son fils s'est entouré d'une cour de jeunes gens arrogants, prêts à semer le trouble, infligeant leur morgue et leurs mauvaises manières partout où ils passent. Peu à peu, ils manipulent le plus charismatique d'entre eux, bâtissent autour de lui la fable d'un être exceptionnel, capable de rappeler Lazare du monde des morts et de changer l'eau en vin.
Et quand, politiquement, le moment est venu d'imposer leur pouvoir, ils abattent leur dernière carte : ils envoient leur jeune chef à la crucifixion et le proclament fils de Dieu. Puis ils traquent ceux qui pourraient s'opposer à leur version de la vérité. Notamment Marie, sa mère. Mais elle, elle a fui devant cette image détestable de son fils, elle n'a pas assisté à son supplice, ne l'a pas recueilli à sa descente de croix.
A aucun moment elle n'a souscrit à cette vérité qui n'en est pas une.
Ils sont deux à la surveiller, à l'interroger pour lui faire dire ce qu'elle n'a pas vu. Ils dressent de son fils un portrait dans lequel elle ne le reconnaît pas et veulent bâtir autour de sa crucifixion une légende qu'elle refuse. Seule, à l'écart du monde, dans un lieu où elle ne risque rien, elle tente de s'opposer au mythe que les anciens compagnons de son fils sont en train de forger. Lentement, elle extirpe de sa mémoire le souvenir de cet enfant qu'elle a vu changer.
En cette époque agitée, prompte aux enthousiasmes comme aux sévères rejets, son fils s'est entouré d'une cour de jeunes gens arrogants, prêts à semer le trouble, infligeant leur morgue et leurs mauvaises manières partout où ils passent. Peu à peu, ils manipulent le plus charismatique d'entre eux, bâtissent autour de lui la fable d'un être exceptionnel, capable de rappeler Lazare du monde des morts et de changer l'eau en vin.
Et quand, politiquement, le moment est venu d'imposer leur pouvoir, ils abattent leur dernière carte : ils envoient leur jeune chef à la crucifixion et le proclament fils de Dieu. Puis ils traquent ceux qui pourraient s'opposer à leur version de la vérité. Notamment Marie, sa mère. Mais elle, elle a fui devant cette image détestable de son fils, elle n'a pas assisté à son supplice, ne l'a pas recueilli à sa descente de croix.
A aucun moment elle n'a souscrit à cette vérité qui n'en est pas une.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
Thomas C.Decitre Ecully
4/5
LE ROMAN POLEMIQUE DE LA RENTREE !
Marie, retenue contre son gré, est sommée de raconter la vérité. Sauf que Marie n'est pas une femme comme les autres, elle est la mère de Dieu : mère de Jésus. Et sa vérité dérange. Marie revient, dans ce court récit : 120 pages intenses, bouleversantes, extrêmes, sur la vie de son fils, et ses épisodes les plus connus (la résurrection de Lazare, les noces de Cana, la Crucifixion…) et nous livre un témoignage à l'aune sensible et décalée d'un amour de mère qui n'était pas dévote. Nous dévoile la coulisse des miracles. Elle, qui aimait son fils comme une mère aime son petit, et qui s'est imposée, bien malgré elle, comme le dernier rempart entre ce qu'il était et ce qu'Il est devenu. Un roman poignant qui, à coup sûr, fera parler de lui. Thomas, libraire DECITRE ECULLY.
Marie, retenue contre son gré, est sommée de raconter la vérité. Sauf que Marie n'est pas une femme comme les autres, elle est la mère de Dieu : mère de Jésus. Et sa vérité dérange. Marie revient, dans ce court récit : 120 pages intenses, bouleversantes, extrêmes, sur la vie de son fils, et ses épisodes les plus connus (la résurrection de Lazare, les noces de Cana, la Crucifixion…) et nous livre un témoignage à l'aune sensible et décalée d'un amour de mère qui n'était pas dévote. Nous dévoile la coulisse des miracles. Elle, qui aimait son fils comme une mère aime son petit, et qui s'est imposée, bien malgré elle, comme le dernier rempart entre ce qu'il était et ce qu'Il est devenu. Un roman poignant qui, à coup sûr, fera parler de lui. Thomas, libraire DECITRE ECULLY.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.3/5
sur 3 notes dont 3 avis lecteurs
Un roman incandescent, une lecture troublante
Dans un style magnifique, Colm Toibin dresse un portrait de Marie telle qu'on ne l'a jamais vue. La vision de la naissance du christianisme que nous offre cet écrivain irlandais peut choquer ou troubler, en tous cas on ne peut pas rester indifférent à la lecture de cette œuvre brûlante de colère et de révolte. Marie, mère en deuil, juive pratiquante convaincue, refuse de dire ce que l'on attend d'elle après la mort de son fils Jésus. C'est un personnage féminin d'une grande puissance. Pour moi, l'un des meilleurs romans de la rentrée littéraire en poche.
Dans un style magnifique, Colm Toibin dresse un portrait de Marie telle qu'on ne l'a jamais vue. La vision de la naissance du christianisme que nous offre cet écrivain irlandais peut choquer ou troubler, en tous cas on ne peut pas rester indifférent à la lecture de cette œuvre brûlante de colère et de révolte. Marie, mère en deuil, juive pratiquante convaincue, refuse de dire ce que l'on attend d'elle après la mort de son fils Jésus. C'est un personnage féminin d'une grande puissance. Pour moi, l'un des meilleurs romans de la rentrée littéraire en poche.
Marie, mère et épouse
Marie, mère de Jésus, on croit la connaître. On en a même une représentation graphique assez précise que l'on soit croyant ou non. Il y a une certaine familiarité avec elle tout en étant forcément un peu intimidé. Marie quoi ! Et là, je trouve une femme assez terre à terre, plutôt cartésienne. C'est une mère quasi ordinaire. Elle héberge chez elle ce que l'on suppose être deux apôtres ou des personnes qui veulent écrire sur la destinée de son fils, qu'elle n'aime pas spécialement. Elle est dans une situation peu confortable, mais dont elle s'accommode. Elle me surprend. Marie est seule, âgée. Elle est vulnérable et pourtant si forte. Elle parle au lecteur via un monologue qui n'ennuie personne. On l'écoute car ses paroles sont universelles. L'écriture donne à ce récit pourtant assez court une puissance qu'on ne soupçonne pas de prime abord. Cela déroute un peu. L'attitude de Marie n'est pas celle que l'on s'imaginait. Elle diffère. Marie ne comprend pas les agissements de son fils qu'elle aime infiniment. Elle culpabilise de son impuissance face à tout ce qui s'est passé. Elle était largement dépassée. C'est terriblement humain alors que l'on est dans ce qui ne l'est peut-être pas. Voilà un livre qui sort de l'ordinaire et qui résonne un long moment en nous.
Marie, mère de Jésus, on croit la connaître. On en a même une représentation graphique assez précise que l'on soit croyant ou non. Il y a une certaine familiarité avec elle tout en étant forcément un peu intimidé. Marie quoi ! Et là, je trouve une femme assez terre à terre, plutôt cartésienne. C'est une mère quasi ordinaire. Elle héberge chez elle ce que l'on suppose être deux apôtres ou des personnes qui veulent écrire sur la destinée de son fils, qu'elle n'aime pas spécialement. Elle est dans une situation peu confortable, mais dont elle s'accommode. Elle me surprend. Marie est seule, âgée. Elle est vulnérable et pourtant si forte. Elle parle au lecteur via un monologue qui n'ennuie personne. On l'écoute car ses paroles sont universelles. L'écriture donne à ce récit pourtant assez court une puissance qu'on ne soupçonne pas de prime abord. Cela déroute un peu. L'attitude de Marie n'est pas celle que l'on s'imaginait. Elle diffère. Marie ne comprend pas les agissements de son fils qu'elle aime infiniment. Elle culpabilise de son impuissance face à tout ce qui s'est passé. Elle était largement dépassée. C'est terriblement humain alors que l'on est dans ce qui ne l'est peut-être pas. Voilà un livre qui sort de l'ordinaire et qui résonne un long moment en nous.
Quelle claque! Court mais magistral roman.
http://alombredunoyer.com/2015/10/13/le-testament-de-marie-colm-toibin/ Le testament de Marie est le dernier roman traduit en français de l'auteur irlandais mondialement reconnu Colm Toibin. La littérature irlandaise me réussit en cette rentrée littéraire 2015. Après La neige noire de Paul Lynch, le Testament de Marie est un nouveau coup de cœur. Court roman d'à peine plus de 120 pages, le dernier opus de Colm Toibin bouscule, marque, interroge, perturbe... et raisonne encore longtemps après avoir tourné sa dernière page. Il est d'une force et d'une puissance inouïe! Je pense que je ne suis pas prêt d'oublier cette lecture poignante et intense. Le sujet du livre a déjà été abordé par d'autres (parler de Jésus, des événements connus de tous tels les noces de Cana, la résurrection de Lazare et sa crucifixion n'est pas novateur) mais la façon de le traiter est aussi original qu'ambitieux. En effet Colm Toibin donne la parole à Marie en tant que "mère ordinaire d'un enfant", une mère comme les autres, une mère "normale" qui souffre et veut protéger son fils. "Je me souviens de trop de choses ; je suis comme l'air par un jour sans vent, qui se contient lui-même, immobile, et ne laisse rien échapper. Je contiens la mémoire de la même façon que le monde retient son souffle." Cette dernière va se confier lors d'un long monologue à la première personne devant ses 2 gardiens (que l'on suppose être 2 apôtres) dans un texte émouvant, touchant et souvent dense. Elle va nous exprimer ces doutes face aux agissements de son fils (qu'elle ne nommera jamais) qu'elle ne comprend plus mais également son amour maternel dont elle ne se départira jamais. "L'homme qui ne me prêtait aucune attention, qui n'entendait personne. L'homme puissant qui semblait avoir perdu tout souvenir de ces années où il avait eu besoin de mon sein pour boire le lait, de ma main pour le guider, de ma voix pour l'apaiser et le conduire au bord du sommeil. Et la puissance de cet homme avait cela d'étrange qu'elle me faisait l'aimer et me donnait envie de le protéger plus encore que du temps où il ne la possédait pas. " Elle partagera aussi ses remords, sa culpabilité de mère face à son impuissance. Ce point de vue différent est réellement très intéressant et convainquant. Il conviendra à la fois aux croyants (même si je pense que beaucoup auront du mal avec ce livre; Gardons en tête que c'est un roman et non un pur récit historique ou spirituel) et aux athées car s'il est plus "terre à terre" (on pourrait dire que c'est un roman laïc), il n'est pas pour autant dépassionné. «J'étais là. Je me suis enfuie avant la fin, mais si vous voulez des témoins, alors je suis un témoin, et je peux vous le dire à présent. Vous affirmez qu'il a sauvé le monde, mais moi, je vais vous dire ce qu'il en est. Cela n'en valait pas la peine. Cela n'en valait pas la peine. " L'écriture est sublime, d'une force et d'une violence que j'ai rarement rencontrée dans mes lectures. On prend une vraie claque. On est immergé dans le texte, limite hypnotisé par la beauté des phrases. C'est le très gros point fort du livre. Je l'ai lu quasiment d'une traite en dégustant chaque page, chaque phrase, en prenant vraiment mon temps. C'est très dense (peu ou pas de dialogue) mais la lecture reste fluide, limpide. On ressent parfaitement la tristesse, la douleur et la culpabilité de Marie. "Car le monde est un lieu de silence, et quand tombe la nuit, après le départ des oiseaux, le ciel est un vaste endroit silencieux. Aucune parole ne fera jamais la moindre différence au regard du ciel de nuit. [...] Je dis la vérité non pas parce que cela va changer la nuit en jour ni rendre infinie la beauté des jours, la grâce et le réconfort qu'ils nous offrent, à nous qui sommes vieux. Je parle simplement parce que je le peux, parce qu'il s'est produit suffisamment de choses et que l'occasion ne se représentera peut-être pas de le faire." Il m'est réellement très difficile de parler de cet ouvrage si atypique. Il m'a réellement subjugué et durablement marqué. Je ne peux que vous conseiller de lire Le Testament de Marie: une vraie, grande et belle réussite de cette rentrée littéraire. Il ne faut surtout pas passer à côté de cette lecture. 5/5
http://alombredunoyer.com/2015/10/13/le-testament-de-marie-colm-toibin/ Le testament de Marie est le dernier roman traduit en français de l'auteur irlandais mondialement reconnu Colm Toibin. La littérature irlandaise me réussit en cette rentrée littéraire 2015. Après La neige noire de Paul Lynch, le Testament de Marie est un nouveau coup de cœur. Court roman d'à peine plus de 120 pages, le dernier opus de Colm Toibin bouscule, marque, interroge, perturbe... et raisonne encore longtemps après avoir tourné sa dernière page. Il est d'une force et d'une puissance inouïe! Je pense que je ne suis pas prêt d'oublier cette lecture poignante et intense. Le sujet du livre a déjà été abordé par d'autres (parler de Jésus, des événements connus de tous tels les noces de Cana, la résurrection de Lazare et sa crucifixion n'est pas novateur) mais la façon de le traiter est aussi original qu'ambitieux. En effet Colm Toibin donne la parole à Marie en tant que "mère ordinaire d'un enfant", une mère comme les autres, une mère "normale" qui souffre et veut protéger son fils. "Je me souviens de trop de choses ; je suis comme l'air par un jour sans vent, qui se contient lui-même, immobile, et ne laisse rien échapper. Je contiens la mémoire de la même façon que le monde retient son souffle." Cette dernière va se confier lors d'un long monologue à la première personne devant ses 2 gardiens (que l'on suppose être 2 apôtres) dans un texte émouvant, touchant et souvent dense. Elle va nous exprimer ces doutes face aux agissements de son fils (qu'elle ne nommera jamais) qu'elle ne comprend plus mais également son amour maternel dont elle ne se départira jamais. "L'homme qui ne me prêtait aucune attention, qui n'entendait personne. L'homme puissant qui semblait avoir perdu tout souvenir de ces années où il avait eu besoin de mon sein pour boire le lait, de ma main pour le guider, de ma voix pour l'apaiser et le conduire au bord du sommeil. Et la puissance de cet homme avait cela d'étrange qu'elle me faisait l'aimer et me donnait envie de le protéger plus encore que du temps où il ne la possédait pas. " Elle partagera aussi ses remords, sa culpabilité de mère face à son impuissance. Ce point de vue différent est réellement très intéressant et convainquant. Il conviendra à la fois aux croyants (même si je pense que beaucoup auront du mal avec ce livre; Gardons en tête que c'est un roman et non un pur récit historique ou spirituel) et aux athées car s'il est plus "terre à terre" (on pourrait dire que c'est un roman laïc), il n'est pas pour autant dépassionné. «J'étais là. Je me suis enfuie avant la fin, mais si vous voulez des témoins, alors je suis un témoin, et je peux vous le dire à présent. Vous affirmez qu'il a sauvé le monde, mais moi, je vais vous dire ce qu'il en est. Cela n'en valait pas la peine. Cela n'en valait pas la peine. " L'écriture est sublime, d'une force et d'une violence que j'ai rarement rencontrée dans mes lectures. On prend une vraie claque. On est immergé dans le texte, limite hypnotisé par la beauté des phrases. C'est le très gros point fort du livre. Je l'ai lu quasiment d'une traite en dégustant chaque page, chaque phrase, en prenant vraiment mon temps. C'est très dense (peu ou pas de dialogue) mais la lecture reste fluide, limpide. On ressent parfaitement la tristesse, la douleur et la culpabilité de Marie. "Car le monde est un lieu de silence, et quand tombe la nuit, après le départ des oiseaux, le ciel est un vaste endroit silencieux. Aucune parole ne fera jamais la moindre différence au regard du ciel de nuit. [...] Je dis la vérité non pas parce que cela va changer la nuit en jour ni rendre infinie la beauté des jours, la grâce et le réconfort qu'ils nous offrent, à nous qui sommes vieux. Je parle simplement parce que je le peux, parce qu'il s'est produit suffisamment de choses et que l'occasion ne se représentera peut-être pas de le faire." Il m'est réellement très difficile de parler de cet ouvrage si atypique. Il m'a réellement subjugué et durablement marqué. Je ne peux que vous conseiller de lire Le Testament de Marie: une vraie, grande et belle réussite de cette rentrée littéraire. Il ne faut surtout pas passer à côté de cette lecture. 5/5
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