Depuis la découverte de ce roman, je reste à l'affût de toute publication de cet auteur, y compris les romans écrit pour la jeunesse, trop rapidement lus, je reste toujours à sec, en manque. Peut-être est-ce son humour délicat mâtiné d'un léger désespoir ? Cette interrogation de son personnage, Cyrille, sur la capacité à vivre qu'ont les autres, et de le faire avec facilité. Elle est en quête de cette insouciance, elle qui, la plupart du temps, se contente d'exister, en se sentant comme une étrangère, comme "à-côté" de ce bouillonnement qui l'entoure, sans qu'elle parvienne
à s'y mêler. Elle n'a pas une bonne image d'elle-même, et pourtant elle est sage-femme ; mais cette proximité avec ce grouillement permanent de vie est avant tout, pour elle, un rappel constant que tout cela suit son chemin vers la mort. Un premier roman, court, mais d'une force incroyable, et qui a fait qu'Agnès Desarthe s'est durablement nichée dans mon paysage littéraire.
"admirer les changements de paysage"
Depuis la découverte de ce roman, je reste à l'affût de toute publication de cet auteur, y compris les romans écrit pour la jeunesse, trop rapidement lus, je reste toujours à sec, en manque. Peut-être est-ce son humour délicat mâtiné d'un léger désespoir ? Cette interrogation de son personnage, Cyrille, sur la capacité à vivre qu'ont les autres, et de le faire avec facilité. Elle est en quête de cette insouciance, elle qui, la plupart du temps, se contente d'exister, en se sentant comme une étrangère, comme "à-côté" de ce bouillonnement qui l'entoure, sans qu'elle parvienne à s'y mêler. Elle n'a pas une bonne image d'elle-même, et pourtant elle est sage-femme ; mais cette proximité avec ce grouillement permanent de vie est avant tout, pour elle, un rappel constant que tout cela suit son chemin vers la mort. Un premier roman, court, mais d'une force incroyable, et qui a fait qu'Agnès Desarthe s'est durablement nichée dans mon paysage littéraire.