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Coup de coeur

Le vieux qui lisait des romans d'amour

Par : Luis Sepúlveda
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  • Nombre de pages121
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.075 kg
  • Dimensions10,9 cm × 18,0 cm × 0,8 cm
  • ISBN2-02-023930-2
  • EAN9782020239301
  • Date de parution26/11/1999
  • CollectionPoints
  • ÉditeurSeuil

Résumé

Un livre sauvage et beau, bâti comme un thriller américain Antonio José Bolivar connaît les profondeurs de la forêt amazonienne et ses habitants, le noble peuple des Shuars. Lorsque les villageois d'El Idilio les accusent à tort du meurtre d'un chasseur blanc, le vieil homme quitte ses romans d'amour - seule échappatoire à la barbarie des hommes - pour chasser le vrai coupable, une panthère majestueuse...
"Il ne lui faut pas vingt lignes pour qu'on tombe sous le charme. Ensuite, on file sans pouvoir s'arrêter jusqu'à une fin que notre plaisir juge trop rapide". Le Monde Né au Chili en 1949, Luis Sepúlveda, est l'un des plus grands auteurs contemporains de langue espagnole. Traduits dans le monde entier, ses romans, chroniques, récits et nouvelles sont disponibles chez Points. Il est décédé en avril 2020.
Traduit de l'espagnol (Chili) par François Maspero
Un livre sauvage et beau, bâti comme un thriller américain Antonio José Bolivar connaît les profondeurs de la forêt amazonienne et ses habitants, le noble peuple des Shuars. Lorsque les villageois d'El Idilio les accusent à tort du meurtre d'un chasseur blanc, le vieil homme quitte ses romans d'amour - seule échappatoire à la barbarie des hommes - pour chasser le vrai coupable, une panthère majestueuse...
"Il ne lui faut pas vingt lignes pour qu'on tombe sous le charme. Ensuite, on file sans pouvoir s'arrêter jusqu'à une fin que notre plaisir juge trop rapide". Le Monde Né au Chili en 1949, Luis Sepúlveda, est l'un des plus grands auteurs contemporains de langue espagnole. Traduits dans le monde entier, ses romans, chroniques, récits et nouvelles sont disponibles chez Points. Il est décédé en avril 2020.
Traduit de l'espagnol (Chili) par François Maspero

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2 Coups de cœur
de nos libraires
L'homme face à la nature
Dans une jungle isolée, à une époque mal définie, une colonie vivote au bord d'un large fleuve amazonien. Dans cet colonie, un vieil homme qui connait la jungle et ses moindres recoins lit des romans d'amour. Une panthère ivre de vengeance va l'obliger à sortir de sa retraite. Rendue folle par les hommes, elle massacre ceux qui s'aventurent dans la forêt au point d'inquiéter le maire de la colonie. Voici donc le vieux réquisitionné pour une traque à travers la forêt épaisse, dans un face à face terrible et respectueux avec à la nature.
Dans une jungle isolée, à une époque mal définie, une colonie vivote au bord d'un large fleuve amazonien. Dans cet colonie, un vieil homme qui connait la jungle et ses moindres recoins lit des romans d'amour. Une panthère ivre de vengeance va l'obliger à sortir de sa retraite. Rendue folle par les hommes, elle massacre ceux qui s'aventurent dans la forêt au point d'inquiéter le maire de la colonie. Voici donc le vieux réquisitionné pour une traque à travers la forêt épaisse, dans un face à face terrible et respectueux avec à la nature.
  • Amazonie
  • panthère
  • vieil homme
  • Equateur
  • chasse
  • colons
Charlotte WnDecitre Levallois-Perret
5/5
Un livre dont le souvenir ne vous quittera pas
Avec une prose empreinte de poésie et d'onirisme, Luis Sepulveda nous entraîne au cœur de la jungle amazonienne, à la poursuite d'un fauve enragé et à la découverte des indiens Shuars. Un roman d'aventure, un roman d'amour, une ode à la nature : tout pour passer un merveilleux moment de lecture.
Avec une prose empreinte de poésie et d'onirisme, Luis Sepulveda nous entraîne au cœur de la jungle amazonienne, à la poursuite d'un fauve enragé et à la découverte des indiens Shuars. Un roman d'aventure, un roman d'amour, une ode à la nature : tout pour passer un merveilleux moment de lecture.
  • aventure
  • jungle
  • Poésie
  • Amazonie
  • engagement ecologique

Avis des lecteurs
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4.1/5
sur 56 notes dont 8 avis lecteurs
Ode à la nature et à la diversité des rapports aux mondes
Le jeune Antonio José Bolivar quitte ses montagnes péruviennes pour se faire colon en Amazonie, là où on lui offre une terre à déboiser. Mais le paradis promis jusque dans l’ironique toponyme de ce trou perdu dans l’immensité verte de la forêt – El Idilio – est en réalité un enfer. Après de dramatiques déboires, il abandonne bientôt toute velléité de dompter la nature et choisit plutôt de s’adapter à elle en assimilant l’ancestrale expérience des Indiens Shuars. Mi-conte, mi-récit d’aventures, le texte fascine d’emblée son lecteur, au gré de dépaysantes péripéties qui nous font d’abord passer des rêves du gringo blanc à son désenchantement désespéré au contact d’un environnement hostile et incontrôlable. Contrairement à ses semblables, Antonio José Bolivar accepte de plier et de changer, admiratif et curieux de la manière dont les Shuars réussissent, eux, à vivre heureux dans cet environnement dont ils ont appris à tirer le meilleur parti. Cette acclimatation s’accompagne d’un complet changement de regard. Désormais, c’est entre raillerie et désapprobation que l’on observe les nouveaux arrivants, passant du rire devant le ridicule de leurs comportements inadaptés, à la consternation face aux destructions engendrées à la longue par leur persévérance et leur nombre. Car, aussi insensée et risible soit-elle, et même si certains y laissent la vie, la cupidité finit par grignoter la forêt, détruisant aveuglément ce territoire volé à la vie sauvage et aux Shuars. Finalement, lui qui se sera efforcé sa vie durant « de mettre des limites à l’action des colons qui détruisaient la forêt pour édifier cette œuvre maîtresse de l’homme civilisé : le désert », ne pourra que mesurer tristement l’étendue des dégâts. Alors que la jungle amazonienne cède de plus en plus de terrain, menaçant les Shuars comme la fonte de la banquise les ours polaires, ne reste plus, au vieil homme qu’est devenu Antonio José Bolivar, que l’évasion vers le paradis artificiel des romans à l’eau de rose qu’il affectionne depuis qu’il a, sur le tard, appris à lire avec émerveillement. L’humour du désespoir anime ce bref et émouvant roman, façonné par l’engagement écologique de l’écrivain, qui, ayant partagé un an le mode de vie des Indiens Shuars en Amazonie, a pu mesurer de près l’impact de la colonisation de leur territoire. Après avoir ri et tremblé, c’est le coeur serré que l’on referme cette ode magnifique à la nature et à la diversité des rapports aux mondes. Car, comment ne pas voir dans l’ultime combat perdu d’avance du valeureux jaguar de cette histoire, la lutte désespérée, et souvent réprimée dans la violence, des peuples d’Amazonie pour la reconnaissance de leurs droits ? Coup de coeur.
Le jeune Antonio José Bolivar quitte ses montagnes péruviennes pour se faire colon en Amazonie, là où on lui offre une terre à déboiser. Mais le paradis promis jusque dans l’ironique toponyme de ce trou perdu dans l’immensité verte de la forêt – El Idilio – est en réalité un enfer. Après de dramatiques déboires, il abandonne bientôt toute velléité de dompter la nature et choisit plutôt de s’adapter à elle en assimilant l’ancestrale expérience des Indiens Shuars. Mi-conte, mi-récit d’aventures, le texte fascine d’emblée son lecteur, au gré de dépaysantes péripéties qui nous font d’abord passer des rêves du gringo blanc à son désenchantement désespéré au contact d’un environnement hostile et incontrôlable. Contrairement à ses semblables, Antonio José Bolivar accepte de plier et de changer, admiratif et curieux de la manière dont les Shuars réussissent, eux, à vivre heureux dans cet environnement dont ils ont appris à tirer le meilleur parti. Cette acclimatation s’accompagne d’un complet changement de regard. Désormais, c’est entre raillerie et désapprobation que l’on observe les nouveaux arrivants, passant du rire devant le ridicule de leurs comportements inadaptés, à la consternation face aux destructions engendrées à la longue par leur persévérance et leur nombre. Car, aussi insensée et risible soit-elle, et même si certains y laissent la vie, la cupidité finit par grignoter la forêt, détruisant aveuglément ce territoire volé à la vie sauvage et aux Shuars. Finalement, lui qui se sera efforcé sa vie durant « de mettre des limites à l’action des colons qui détruisaient la forêt pour édifier cette œuvre maîtresse de l’homme civilisé : le désert », ne pourra que mesurer tristement l’étendue des dégâts. Alors que la jungle amazonienne cède de plus en plus de terrain, menaçant les Shuars comme la fonte de la banquise les ours polaires, ne reste plus, au vieil homme qu’est devenu Antonio José Bolivar, que l’évasion vers le paradis artificiel des romans à l’eau de rose qu’il affectionne depuis qu’il a, sur le tard, appris à lire avec émerveillement. L’humour du désespoir anime ce bref et émouvant roman, façonné par l’engagement écologique de l’écrivain, qui, ayant partagé un an le mode de vie des Indiens Shuars en Amazonie, a pu mesurer de près l’impact de la colonisation de leur territoire. Après avoir ri et tremblé, c’est le coeur serré que l’on referme cette ode magnifique à la nature et à la diversité des rapports aux mondes. Car, comment ne pas voir dans l’ultime combat perdu d’avance du valeureux jaguar de cette histoire, la lutte désespérée, et souvent réprimée dans la violence, des peuples d’Amazonie pour la reconnaissance de leurs droits ? Coup de coeur.
Fondamental !
Ce petit roman est un chef d'oeuvre. Une leçon d'humanité et de littérature. En une poignée de pages, il nous emmène dans une quête de justice inoubliable, dans les profondeurs de la forêt amazonienne. Universel et génial ! Guillaume
Ce petit roman est un chef d'oeuvre. Une leçon d'humanité et de littérature. En une poignée de pages, il nous emmène dans une quête de justice inoubliable, dans les profondeurs de la forêt amazonienne. Universel et génial ! Guillaume
Fantástico
Un viejo que leía novelas de amor es una novela magnifica. La vida rústica en Amazona, al comienzo de las colonias españolas, se divide entre la civilización occidental y la vida salvaje del bosque. En este frágil equilibrio entre la naturaleza y los hombres, a un viejo le encanta leer novelas de amor los días de tranquilidad. Fantástico !
Un viejo que leía novelas de amor es una novela magnifica. La vida rústica en Amazona, al comienzo de las colonias españolas, se divide entre la civilización occidental y la vida salvaje del bosque. En este frágil equilibrio entre la naturaleza y los hombres, a un viejo le encanta leer novelas de amor los días de tranquilidad. Fantástico !
  • chili
  • littérature espagnole
  • chef d'oeuvre universel
Luis Sepulveda est un homme de convictions né le 4 octobre 1949 au Chili. Après deux ans et demi passés dans les geôles de Pinochet, il est libéré en 1977 grâce à l'intervention d'Amnesty International et profite de sa liberté retrouvée pour sillonner différents pays d'Amérique latine, s'engageant aux côtés des plus défavorisés. Riche de ces expériences il s'installe en Europe en 1982, tout en continuant à participer aux combats pour l'amélioration de la vie quotidienne et politique sur les continents sud-américain et africain. Entre 1982 et 1987 il s'engage aux côtés de Greenpeace. Cet homme très actif trouve néanmoins le temps d’écrire, une vingtaine de romans ont ainsi vu le jour. En France ils sont publiés par les éditions Métailié puis intègrent la collection Points du Seuil. On peut ainsi découvrir "Le vieux qui lisait des romans d'amour" (1992), énorme succès traduit dans une trentaine de langues et porté au cinéma en 2001. Il publie également "Le neveu d'Amérique" (1996), "Les roses d'Atacama" (2001), "Une sale histoire" (2005), "La lampe d'Aladin" (2009) ou encore "Histoire d'ici et d'ailleurs" en 2011. Il entretient des liens étroits avec le cinéma, rédigeant des scénarios, travaillant comme réalisateur, monteur, parfois producteur et même acteur.
Le monde du bout du monde
4.3/5
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