Infantilisme et maturité spirituelle

Par : Joël Pralong
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  • Nombre de pages170
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.222 kg
  • Dimensions19,3 cm × 21,0 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-88959-539-6
  • EAN9782889595396
  • Date de parution20/06/2024
  • ÉditeurParole et silence

Résumé

Une question m'habite : la spiritualité vient-elle résoudre nos problèmes personnels et guérir nos blessures d'enfance ? Autrement dit, il suffirait de "renoncer à soi-même" et de "suivre le Christ" pour que tout soit résolu, comme par miracle ? Certainement pas ! En prenant un corps semblable au nôtre, Dieu entre dans l'histoire personnelle de chacun, avec ses failles. "Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, ta vie en abondance".
(Jn 10,101 Dieu n'annule pas les faiblesses de notre nature. mais il en fait le creuset de sa "vie en abondance", pour que l'homme y collabore. La perfection n'est pas un idéal moral (ou de soi) à atteindre, causant chez le croyant la crainte continuelle de ne jamais y parvenir. La perfection, c'est Quelqu'un, le Christ lui-même, parfaite image du Père. Si nous voulons cheminer vers la maturité, il n'y a qu'une seule solution : "se glisser" dans le Christ, être uni à lui, et avec lui nous pouvons tendre vers l'humain achevé, pas à pas, sans crispation : "Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire".
Un 15,5).
Une question m'habite : la spiritualité vient-elle résoudre nos problèmes personnels et guérir nos blessures d'enfance ? Autrement dit, il suffirait de "renoncer à soi-même" et de "suivre le Christ" pour que tout soit résolu, comme par miracle ? Certainement pas ! En prenant un corps semblable au nôtre, Dieu entre dans l'histoire personnelle de chacun, avec ses failles. "Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, ta vie en abondance".
(Jn 10,101 Dieu n'annule pas les faiblesses de notre nature. mais il en fait le creuset de sa "vie en abondance", pour que l'homme y collabore. La perfection n'est pas un idéal moral (ou de soi) à atteindre, causant chez le croyant la crainte continuelle de ne jamais y parvenir. La perfection, c'est Quelqu'un, le Christ lui-même, parfaite image du Père. Si nous voulons cheminer vers la maturité, il n'y a qu'une seule solution : "se glisser" dans le Christ, être uni à lui, et avec lui nous pouvons tendre vers l'humain achevé, pas à pas, sans crispation : "Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire".
Un 15,5).