De la grâce à la béatitude. Nature et grâce chez saint Thomas d'Aquin II - Nouvelles perspectives

Par : Marie de l'Assomption
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  • Nombre de pages832
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids1.186 kg
  • Dimensions15,0 cm × 23,5 cm × 4,0 cm
  • ISBN978-2-88959-358-3
  • EAN9782889593583
  • Date de parution27/10/2022
  • CollectionBibliothèque revue thomiste
  • ÉditeurParole et silence
  • PréfacierThierry-Dominique Humbrecht

Résumé

NOUVELLES PERSPECTIVES La publication par Henri de Lubac de Surnaturel en 1946, en accusant l'ensemble des thomistes d'infidélité à Thomas d'Aquin sur la question des rapports entre nature et grâce, déclencha une controverse célèbre. Sa démonstration donna ensuite l'impression de s'imposer. Depuis le début du XXIe siècle pourtant, plusieurs études tentent de réhabiliter l'interprétation prédominante depuis Cajetan.
Pour reprendre le problème, la seule méthode était une lecture intégrale de l'oeuvre thomasienne. Celle-ci permet d'établir que, pour Thomas, la capacité naturelle à la grâce de l'homme n'est pas une puissance obédientielle, et qu'il y a un appétit naturel et inné de l'intellect pour la vision de l'essence divine. Par conséquent, aucune autre fin ultime ou béatitude n'est envisageable en dehors de cette vision.
Elle reste cependant gratuite du fait qu'elle est inaccessible aux facultés naturelles. Par-delà la polémique, il s'agit de voir comment s'articulent les relations entre la nature et la grâce chez l'homme concret : dans l'état d'innocence d'abord, puis après le péché originel, en examinant les conséquences de celui-ci, et la restauration apportée par le Christ. On peut ainsi mesurer l'originalité de l'anthropologie de l'Aquinate.
Celui-ci donne à la nature une consistance qu'elle n'avait pas chez Augustin. Et s'il intègre Aristote, c'est en le réinterprétant de manière radicale, à la lumière de la révélation.
NOUVELLES PERSPECTIVES La publication par Henri de Lubac de Surnaturel en 1946, en accusant l'ensemble des thomistes d'infidélité à Thomas d'Aquin sur la question des rapports entre nature et grâce, déclencha une controverse célèbre. Sa démonstration donna ensuite l'impression de s'imposer. Depuis le début du XXIe siècle pourtant, plusieurs études tentent de réhabiliter l'interprétation prédominante depuis Cajetan.
Pour reprendre le problème, la seule méthode était une lecture intégrale de l'oeuvre thomasienne. Celle-ci permet d'établir que, pour Thomas, la capacité naturelle à la grâce de l'homme n'est pas une puissance obédientielle, et qu'il y a un appétit naturel et inné de l'intellect pour la vision de l'essence divine. Par conséquent, aucune autre fin ultime ou béatitude n'est envisageable en dehors de cette vision.
Elle reste cependant gratuite du fait qu'elle est inaccessible aux facultés naturelles. Par-delà la polémique, il s'agit de voir comment s'articulent les relations entre la nature et la grâce chez l'homme concret : dans l'état d'innocence d'abord, puis après le péché originel, en examinant les conséquences de celui-ci, et la restauration apportée par le Christ. On peut ainsi mesurer l'originalité de l'anthropologie de l'Aquinate.
Celui-ci donne à la nature une consistance qu'elle n'avait pas chez Augustin. Et s'il intègre Aristote, c'est en le réinterprétant de manière radicale, à la lumière de la révélation.