Charles Péguy : le risque, obstinément

Par : Pierre Pistoletti
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  • Nombre de pages72
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.085 kg
  • Dimensions11,5 cm × 21,0 cm × 0,7 cm
  • ISBN978-2-88959-150-3
  • EAN9782889591503
  • Date de parution11/06/2020
  • ÉditeurParole et silence

Résumé

Charles Péguy : socialiste athée puis écrivain chrétien. Ou plutôt faudrait-il écrire socialiste athée et écrivain chrétien, tant le "puis" marque une révolution à laquelle Péguy ne pourrait souscrire. Il faut éviter le terme de "conversion" si l'on veut rendre compte avec finesse du tracé atypique de cette vie intense, fauchée aux premières heures de la Grande Guerre. De fait, c'est moins une révolution qu'une croissance organique qui a conduit Péguy du militantisme athée à la foi chrétienne.
Au principe de cette croissance, il y a ce que Daniel Halévy – contemporain et ami de Péguy – nomme le risque. " Chaque âme a son signe distinctif qui marque sa vie, sa sainteté si elle est sainte, écrit-il. Pour l'une, c'est la charité : elle veut toujours donner ; pour telle autre c'est la pauvreté : elle ne se sent jamais assez dénuée. La marque de l'âme de Péguy, son génie, c'est son risque : il ne se croit jamais assez exposé.
" Ce risque a fait l'unité de la vie de Charles Péguy. Un risque qui l'a dépouillé de nombreuses sécurités sociales, professionnelles, affectives et spirituelles. Mais un risque qui lui a donné sa stature. Notre propos n'est pas de spéculer sur la sainteté de Péguy. Mais plutôt de relire le fil de sa vie pour en dégager la cohérence. Il s'agit pour cela de s'attarder sur ses premières années orléanaises, essentielles.
Charles Péguy : socialiste athée puis écrivain chrétien. Ou plutôt faudrait-il écrire socialiste athée et écrivain chrétien, tant le "puis" marque une révolution à laquelle Péguy ne pourrait souscrire. Il faut éviter le terme de "conversion" si l'on veut rendre compte avec finesse du tracé atypique de cette vie intense, fauchée aux premières heures de la Grande Guerre. De fait, c'est moins une révolution qu'une croissance organique qui a conduit Péguy du militantisme athée à la foi chrétienne.
Au principe de cette croissance, il y a ce que Daniel Halévy – contemporain et ami de Péguy – nomme le risque. " Chaque âme a son signe distinctif qui marque sa vie, sa sainteté si elle est sainte, écrit-il. Pour l'une, c'est la charité : elle veut toujours donner ; pour telle autre c'est la pauvreté : elle ne se sent jamais assez dénuée. La marque de l'âme de Péguy, son génie, c'est son risque : il ne se croit jamais assez exposé.
" Ce risque a fait l'unité de la vie de Charles Péguy. Un risque qui l'a dépouillé de nombreuses sécurités sociales, professionnelles, affectives et spirituelles. Mais un risque qui lui a donné sa stature. Notre propos n'est pas de spéculer sur la sainteté de Péguy. Mais plutôt de relire le fil de sa vie pour en dégager la cohérence. Il s'agit pour cela de s'attarder sur ses premières années orléanaises, essentielles.