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Roman traduit de l'anglais, préfacé et annoté par : Françoise du Sorbier. C'est le choc de deux Angleterre que le roman nous invite à découvrir : le Sud, paisible, rural et conservateur, et le Nord, industriel, énergique et âpre. Entre les deux, la figure de l'héroïne, la jeune et belle Margaret Hale. Après un long séjour à Londres chez sa tante, elle regagne le presbytère familial dans un village du sud de l'Angleterre.
Peu après son retour, son père renonce à l'Église et déracine sa famille pour s'installer dans une ville du Nord. Margaret va devoir s'adapter à une nouvelle vie en découvrant le monde industriel avec ses grèves, sa brutalité et sa cruauté. Sa conscience sociale s'éveille à travers les liens qu'elle tisse avec certains ouvriers des filatures locales, et les rapports difficiles qui l'opposent à leur patron, John Thornton.
En même temps qu'un étonnant portrait de femme dans l'Angleterre du milieu du xixe siècle, Elizabeth Gaskell brosse ici une de ces larges fresques dont les romanciers victoriens ont le secret. Fille et femme de pasteur, Elizabeth Gaskell (1810-1865) connaissait intimement la vie provinciale et les milieux industriels. Sa sensibilité aux questions sociales la porta à peindre avec sympathie la condition des opprimés de son temps : les ouvriers et les femmes.
Proche de Charles Dickens, Georges Eliot et Charlotte Brontë, elle a occupé une place importante sur la scène littéraire victorienne. On la redécouvrira avec bonheur.
19e siècle, Angleterre
Rien à voir avec la guerre de Sécession américaine et la rivalité Nord/Sud.
En fait, contrairement à ce que je pensais, l'action se situe dans
l'Angleterre hélisabethaine.
Vous avez aimé Orgueiĺ et préjuges ? Alors vous aimerez ce roman
d'amour mâtiné d'une vision sociale de la Révolution industrielle.
Que l'héroïne est malheureuse, qui doit déménager dans le Nord
industrielle, voit sa mère mourir, son frère s'exiler en Espagne, son
père décédé peu après, ainsi que son parrain. Pas de chance, n'est-ce pas.....
Qui plus est, elle se prend de bec avec un industriel local, le trouvant
arrogant, et lui la,trouvant orgueilleuse.
Heureusement, Margaret se prend d'amitié pour une famille de travailleurs
dont l'une des filles, bien malade, va décédée......
Mais rassurez-vous, au milieu de tout ces décès, l'amour vaincra.
C'est beau, et ça fait du bien. Avec une tasse de thé sans nuage de lait
pour moi.
L'image que je retiendrai :
Celle des grandes balades de Margaret, dans la campagne d'abord, dans la
ville industrielle pleine de fumée, ensuite.