Jeux et enjeux de mémoire à Gaza
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- Nombre de pages383
- PrésentationBroché
- Poids0.49 kg
- Dimensions13,5 cm × 20,5 cm × 2,0 cm
- ISBN978-2-940146-95-6
- EAN9782940146956
- Date de parution19/06/2009
- CollectionRegards anthropologiques
- ÉditeurAntipodes
Résumé
Eannée 1998 fut celle de la commémoration du cinquantenaire de la " Nakba ", la " catastrophe " qui a entraîné, en 1948, la perte de la terre et l'exil des Palestiniens. Cette commémoration s'est déroulée dans un contexte social et politique en pleine restructuration, du fait de la mise en place de l'Autorité palestinienne dans la perspective de la création d'un État. Issu d'une enquête de terrain, qui interroge à la fois la mémoire de réfugiés, les activités et discours officiels, et la façon dont les institutions étatiques se mettent en place, cet ouvrage analyse les différents processus de reconfiguration de la mémoire collective et de l'identité nationale. Il met au jour les stratégies et les aspirations des uns et des autres, dévoile par là les rapports de force et les enjeux de pouvoir entre ces différents acteurs qui luttent pour proposer une nouvelle version légitime de la mémoire palestinienne. L'auteure montre comment la mémoire palestinienne a toujours été fortement configurée par ses usages politiques, liés à la construction de l'identité nationale et aux revendications du peuple. Néanmoins, son instrumentalisation dans le cadre de la construction étatique risque de lui faire perdre son rôle unificateur et mobilisateur : de ciment de la communauté imaginée, cette mémoire devient progressivement l'alibi de politiques qui compartimentent la société. Elle n'est, de ce fait, plus capable d'exprimer l'identité collective ou les aspirations du peuple palestinien.
Eannée 1998 fut celle de la commémoration du cinquantenaire de la " Nakba ", la " catastrophe " qui a entraîné, en 1948, la perte de la terre et l'exil des Palestiniens. Cette commémoration s'est déroulée dans un contexte social et politique en pleine restructuration, du fait de la mise en place de l'Autorité palestinienne dans la perspective de la création d'un État. Issu d'une enquête de terrain, qui interroge à la fois la mémoire de réfugiés, les activités et discours officiels, et la façon dont les institutions étatiques se mettent en place, cet ouvrage analyse les différents processus de reconfiguration de la mémoire collective et de l'identité nationale. Il met au jour les stratégies et les aspirations des uns et des autres, dévoile par là les rapports de force et les enjeux de pouvoir entre ces différents acteurs qui luttent pour proposer une nouvelle version légitime de la mémoire palestinienne. L'auteure montre comment la mémoire palestinienne a toujours été fortement configurée par ses usages politiques, liés à la construction de l'identité nationale et aux revendications du peuple. Néanmoins, son instrumentalisation dans le cadre de la construction étatique risque de lui faire perdre son rôle unificateur et mobilisateur : de ciment de la communauté imaginée, cette mémoire devient progressivement l'alibi de politiques qui compartimentent la société. Elle n'est, de ce fait, plus capable d'exprimer l'identité collective ou les aspirations du peuple palestinien.