Philosophie de l'idéologie. Théorie de l'intersubjectivité

Par : Gilbert Larochelle

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages288
  • FormatePub
  • ISBN2-13-067440-2
  • EAN9782130674405
  • Date de parution01/01/1995
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille614 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurPresses universitaires de France...

Résumé

L'idéologie commence lorsque l'interrogation philosophique cesse. Elle ne se développe pleinement que par la mise en service de certitudes pour permettre au sujet de se réaliser historiquement. La nation en fut la première expression moderne. Toutefois, par delà son apparition dans le tumulte de la Révolution et la véhémence de sa critique sous la Restauration, l'idéologie inaugure un mode de pensée qui, depuis Marx particulièrement, pose le problème de son rapport avec les autres discours, surtout la philosophie et la science.
Loin d'ajouter une voix de plus à l'éternel cantique de la fin de l'idéologie, il s'agit plutôt ici de prendre le problème au sérieux et dans tous ses aspects, à la lumière des grands débats philosophiques contemporains. Ce livre s'efforce de resituer l'idéologie par rapport à l'histoire de la philosophie. De la Renaissance à cette hypothétique postmodernité, de Descartes à Rorty, il cherche à en retracer les signes annonciateurs (l'utopie, la métaphysique de l'humanisme, l'esprit de conquête, etc.), les instruments conceptuels (la conscience de soi, la prise en main du devenir, l'utilitarisme de la connaissance, etc.) et les formes d'interpellation de son oubli (par la science, par le désenchantement du monde et par le renvoi à l'immanence d'une nature des choses).
Le questionnement proposé est construit autour de quatre plans d'analyse. L'idéologie y est saisie comme une démarche pour assigner une identité (qui suis-je ?), une prescription de l'action (que faire ?), une détermination du temps (où vais-je ?) et l'établissement d'un savoir sur les choses (que sais-je ?). Les attaques du scepticisme et le rejet du fondationalisme ont affecté notre conception du sujet, de la modernité, de l'histoire et de la connaissance.
Aujourd'hui, le défi qui incombe à la pensée demeure entier. Cet ouvrage intéressera tous ceux qui sont préoccupés autant par l'absence de philosophies constructives aujourd'hui, que par la perte d'idéal dans les sociétés occidentales actuelles.
L'idéologie commence lorsque l'interrogation philosophique cesse. Elle ne se développe pleinement que par la mise en service de certitudes pour permettre au sujet de se réaliser historiquement. La nation en fut la première expression moderne. Toutefois, par delà son apparition dans le tumulte de la Révolution et la véhémence de sa critique sous la Restauration, l'idéologie inaugure un mode de pensée qui, depuis Marx particulièrement, pose le problème de son rapport avec les autres discours, surtout la philosophie et la science.
Loin d'ajouter une voix de plus à l'éternel cantique de la fin de l'idéologie, il s'agit plutôt ici de prendre le problème au sérieux et dans tous ses aspects, à la lumière des grands débats philosophiques contemporains. Ce livre s'efforce de resituer l'idéologie par rapport à l'histoire de la philosophie. De la Renaissance à cette hypothétique postmodernité, de Descartes à Rorty, il cherche à en retracer les signes annonciateurs (l'utopie, la métaphysique de l'humanisme, l'esprit de conquête, etc.), les instruments conceptuels (la conscience de soi, la prise en main du devenir, l'utilitarisme de la connaissance, etc.) et les formes d'interpellation de son oubli (par la science, par le désenchantement du monde et par le renvoi à l'immanence d'une nature des choses).
Le questionnement proposé est construit autour de quatre plans d'analyse. L'idéologie y est saisie comme une démarche pour assigner une identité (qui suis-je ?), une prescription de l'action (que faire ?), une détermination du temps (où vais-je ?) et l'établissement d'un savoir sur les choses (que sais-je ?). Les attaques du scepticisme et le rejet du fondationalisme ont affecté notre conception du sujet, de la modernité, de l'histoire et de la connaissance.
Aujourd'hui, le défi qui incombe à la pensée demeure entier. Cet ouvrage intéressera tous ceux qui sont préoccupés autant par l'absence de philosophies constructives aujourd'hui, que par la perte d'idéal dans les sociétés occidentales actuelles.