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Olivier R. - 2 n'a pas fini de compléter son profil
Ce très bon livre de psychologie clinique n'est pas seulement un livre consacré à l'hypocondrie, c'est un livre qui fait réfléchir sur la place de ce trouble dans notre société contemporaine, et ce en moins de deux-cents pages ! L'auteure a su constituer un ouvrage synthétique, facile à lire et bourré d'idées intéressantes, sur le trouble et sur nos "travers" modernes liés aux maladies "imaginaires". Un bon résumé sur l'hypocondrie mais surtout sur les personnes préoccupées que nous sommes, et pas seulement par la maladie, mais aussi par des problématiques d'apparence, de confiance en soi, etc. J'eusse préféré que l'auteure s'étale davantage et développe certaines idées, mais c'est le but de ce type d'ouvrage, être clair sans alourdir le propos.
Un livre magnifique et très émouvant qui nous montre comment s'est organisé le sauvetage d'enfants promis à un destin funeste. C'est une histoire vraie que nous expose Valérie Portheret, avec une plume remarquable elle revient sur cet événement humanitaire et humaniste qui impliqua des personnes issues de divers milieux, de réseaux bien organisés face à l'inacceptable. Un livre qui est le fruit d'un long travail d'investigation, celui d'une historienne passionnée par un récit bouleversant. J'ai vraiment beaucoup apprécié ce livre qui est finalement le récit de la solidarité, de la générosité, du courage...
Plus d'humanité
Dans ce beau livre plein d'humanité Martin Winckler revient sur les valeurs essentielles qu'il faut posséder pour être médecin, et les dérives qu'il faut éviter. Parce que ce métier, qui est plus qu'un métier, l'exige, il réclame des capacités d'écoute et d'altruisme indispensables, même si cela s'avère parfois difficile. Il n'y a pas un patient et son médecin, il y a deux êtres humains mis en rapport, le premier cherche une aide médicale et psychologique, et le second doit lui donner, parce que c'est primordial. La maltraitance commence quand le médecin ne considère plus sa ou son patient(e) comme une personne à part entière, en évitant de mettre cette distance peu appropriée quand il s'agit d'aider. On peut imaginer que c'est aussi un moyen de protection psychologique pour certains praticiens, mais il faut dépasser cela, car la profession relève davantage du sacerdoce que du passe-temps ! En outre, et l'auteur nous le fait bien comprendre, le code de déontologie des praticiens est très clair à ce niveau, alors il faut le respecter, même si cela peut s'avérer difficile pour l'ego.