En cours de chargement...
carole - 5 n'a pas encore complété son profil
Ce livre décrit les dommages collatéraux du divorce sur les enfants.
Le portrait des adultes qui n’arrivent pas à faire la part entre leurs déchirements personnels et leur rôle de parents défaillants, de même que les ballottements liés aux vacances scolaires, n’ont peut être rien d’original.
En revanche, la place et la parole données aux enfants, et la façon dont ils vivent respectivement la séparation, est beaucoup plus singulière.
Tout d’abord, l’aînée, dont le prénom n’est jamais dévoilé, s’exprime abondamment. Manipulée par une mère psychologiquement fragile,
elle conduit son frère à vivre avec leur mère, alors qu’elle reste avec son père. A la séparation des parents, s’ajoutent donc la séparation des enfants et l‘abandon par la sœur de son frère. Elle s’en voudra d’ailleurs toujours.
Reste le petit frère qui lui est nommé, Tom. Il subit en silence les choix des autres membres de la famille. Il ne s’exprime en effet pas dans ce livre, sauf en clôture de celui-ci, sous la forme d’une lettre adressée, adulte, à sa sœur. Il y dévoile qu’il a nié son enfance et opté une vie totalement libre, à la fois d’attaches familiales, et d’attaches de lieu.
Une belle leçon, en 119 pages seulement, sur l'amour fraternel et sur la force salvatrice de la liberté.
Marie avait au départ tous les éléments pour être heureuse, et le choix entre deux hommes qui la promettaient, pensait-elle, à la vie sociale pour laquelle elle avait été élevée.
Mauvais choix ou résultat de la pression sociale ? La vie de Marie adulte n’est que désillusions, développant frustration, amertume, aigreur, et déployant même son énergie pour répandre le malheur autour d’elle.
Un roman sur l’enfermement et l’oppression, où le lecteur est partagé entre sentiment de médiocrité et de pitié à l’égard de cette femme, avec une intensité dont la puissance
progresse au fil des pages.
Un très beau roman pour ceux qui n’ont pas peur de la mélancolie !
Viviane Elisabeth Fauville
Ce livre part d'une idée originale : on ne tue pas tous les jours son psy. L'intrigue est également plutôt interéssante, avec un personnage principal, Elisabeth, clairement dépasé par la réalité, et très souvent au bord de la folie. Alternant analyse psychologique et enquête policière, ce livre manque toutefois à mon goût de profondeur et d'originalité. Rappelons toutefois qu'il s'agit d un premier roman, ce qui explique sans doute ce sentiment que l'auteur cherche encore un peu son style. Attendons donc le second roman!