J'avais beaucoup aimé Une vie française et Le cas Schneider. Le dernier, tout Prix Goncourt qu'il est, me laisse (beaucoup) sur ma faim.
D'abord, les clichés : les grands espaces québécois, vierges évidemment, la copine, indienne évidemment. L'exotisme, la cabane au Canada, ça fait mouche, évidemment, chez nos cousins.
Le plus incongru : le codétenu du héros en prison est un membre des Hells Angels, gang très connu au Québec, et il parle un franco-français complètement invraisemblable chez un Hells Angels. Ça sonne tellement faux. Comment le jury du Goncourt et tous les supposés
critiques ont-ils pu laisser passer cette grossière erreur ?
Anachronisme aussi : l'auteur situe la crise du verglas en 2002, je pense, alors que c'est arrivé en 1998.
Je suis désolé, mais ce n'est pas un bon roman.
Bernard Marcoux, écrivain
Sainte-Adèle, Québec
tous les hommes... Jean-Paul Dubois
J'avais beaucoup aimé Une vie française et Le cas Schneider. Le dernier, tout Prix Goncourt qu'il est, me laisse (beaucoup) sur ma faim.
D'abord, les clichés : les grands espaces québécois, vierges évidemment, la copine, indienne évidemment. L'exotisme, la cabane au Canada, ça fait mouche, évidemment, chez nos cousins.
Le plus incongru : le codétenu du héros en prison est un membre des Hells Angels, gang très connu au Québec, et il parle un franco-français complètement invraisemblable chez un Hells Angels. Ça sonne tellement faux. Comment le jury du Goncourt et tous les supposés critiques ont-ils pu laisser passer cette grossière erreur ?
Anachronisme aussi : l'auteur situe la crise du verglas en 2002, je pense, alors que c'est arrivé en 1998.
Je suis désolé, mais ce n'est pas un bon roman.
Bernard Marcoux, écrivain
Sainte-Adèle, Québec