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Encore une fois, Marie Helène Lafon me touche et m'émeut avec ce nouveau texte tout en sobriété. Elle a le don de raconter les histoires ordinaires de ceux dont on ne parle pas (ou presque) qui font pourtant partis de nos racines, de notre histoire. Un roman d'une simplicité et d'une humanité désarmante.
Dans un monologue construit de courts chapitres et ponctué de poèmes, la narratrice s'adresse à sa sœur disparue. Elle dépose ici le lourd héritage familial de violences féminines ordinaires et pose la question de la transmission sous une plume douce et envoutante. Un texte intime, poignant et réparateur.
Quand un poète s'empare de la question de la masturbation cela donne un recueil cash, parfois cru mais aussi drôle, tendre et surtout nécessaire !!
Voici venu le temps de chasser le patriarcat qui s'est glissé sous nos draps !!
A lire et à relire, seul ou à deux !!
Anthony Passeron nous entraine dans une double enquête : familiale et sociologique.
Les Enfants endormis c'est une histoire de déni, de honte sociale, de solitude des condamnés et de batailles médicales; mais aussi et surtout de l'amour d'une famille, celui inconditionnelle d'une mère pour son fils.
Un premier roman sensible et pudique qui éclaire avec brio le début des années sida.
Elles sont poignantes ces deux jeunes femmes qui cherchent à réparer leurs blessures dans leur bulle de campagne au bord d'un lac. Dans une ambiance à la Sophia Coppola, et je penses ici au merveilleux Virgin Suicide, Mikella Nicol raconte l'amitié fusionnelle de l’adolescence et la difficulté du passage à l'âge adulte.
Les Filles bleues de l'été est un premier roman désarmant, d'une poésie à couper le souffle.
Ne passez pas à côté de ce premier roman lumineux !!
En quête de son histoire familiale, Maria Larrea nous embarque dans une aventure rocambolesque et touchante avec une écriture pétillante !!
Elle interroge avec beaucoup de malice la notion de filiation à travers ces trois destins qui forment une famille : Julian, Victoria et leur fille Maria.
Un texte incandescent et un incontournable de cette rentrée littéraire !
Le bord du monde est vertical c’est un conte hypnotique qui entraine le lecteur dans le sillage d’une cordée qui s’en va faire l’ascension d’un mont sans fin. Simon Parcot nous offre un moment de lecture hors du temps dans lequel on s’engage avec délectation. Tout en délicatesse, ce texte est une ode à la vie et à la littérature qui nous étreint le cœur.
Plus qu’un premier roman, Le bord du monde est vertical est un petit bijou de poésie.
Quand Lena Moss découvre un matin le visage d’un ancien amant sur une notice d’Interpol diffusée sur tous les écrans, elle est sous le choc. Serait-elle la première victime de cet homme violent ? Elle replonge dans son passé, redessine les contours flous de cette relation et prend conscience des conséquences de cet épisode sur sa vie sociale, amoureuse et sexuelle. Emmanuelle Richard ausculte le principe de masculinité en décortiquant les rapports hommes / femmes avec beaucoup de finesse. Ce texte percutant aborde les questions du désir, mais aussi celles du plaisir sous un jour nouveau ; et toujours avec cette écriture sensible, nette et précise propre à l’auteure. Sans aucun doute Hommes est un des grands romans de cette rentrée littéraire.
"Come on guys let's break the rules Go grab that belly on your ass"
Dans un monologue exalté, le narrateur raconte comment il devient un homme, un vrai, à l'image de Schwarzenegger son idole.
Obsédé par son programme, il enchaîne les exercices (en justaucorps bleu) pour faire sortir le monstre et plaire aux femmes.
Victor Malzac signe un premier roman fou au rythme effréné qui sonde avec brio et beaucoup d'humour la question de la masculinité.