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Stephanie plaisir de lire n'a pas encore complété son profil
Auteur de deux précédents romans (L’Imposteur et Plan social) Francois Marchand a gagné une réputation d’auteur sarcastique à l’humour noir. Son dernier titre ne déroge pas à la règle et confirme son étiquette.
D’entrée, l’auteur donne le ton et à aucun moment on n’échappe au sarcasme, à l’ironie et au cynisme. Le narrateur, qui vient de faire deux belles conneries (perdre au Poker et se marier avec Aurélie), est sur le point de passer un week-end en province, y rencontrer sa belle-famille. Plongée pittoresque et rocambolesque dans la contrée de Samouse, à travers
la vision d’un parisien, Un week-end en famille est une accumulation de sketches qui tournent peu à peu au drame. La fin laisse le lecteur sur le cul et lui donne l’occasion de revoir toute sa lecture sous un angle différent.
http://stef93330plaisirdelire.blog4ever.com/blog/lire-article-522250-9656662-francois_marchand___un_week_end_en_famille.html
Lewis Carroll m’a fait passer un très bon moment. Son roman se lit vite et bien. J’appréhendais de me lancer dans un roman datant quand même de 1865 ! En réalité, il se lit avec une incroyable facilité. Il est court (moins de 200 pages, selon l’édition), fragmenté en 12 petits chapitres et bourré d’action et de dialogues. En fait ça part dans tous les sens, c’est du grand n’importe quoi, mais tout le monde sait à quoi s’attendre en lisant les aventures d’Alice, non ?
Son histoire est pleine d’absurde (qui ne l’est pas tant que ça parfois), de bizarre, d’animaux
(entre tortue, sourie, lapin, dodo, pigeon, chenille… c’est un véritable bestiaire) et pourtant on se projette avec facilité dans ce pays. Dans l’ensemble on retrouve bien le dessin animé de Walt Disney, qui s’était inspiré du roman. Il y a dans l’écrit quelques différences, des éléments inconnus, et surtout beaucoup d’humour. Il n’est pas simple de traduire les nombreux jeux de mots de Lewis Carroll dont le roman en est bourré, mais les notes en fin de roman (Editions Folio Junior, traduction de Jacques Papy) en donnent un très bon aperçu.
la mécanique du coeur
Ecrit à la manière d’un conte, le roman de Mathias Malzieu nous entraine dans la vie de Jack. A sa naissance en plein hiver glacial, son petit cœur fragile gèle. Heureusement, Madeleine, la femme qui le met au monde est une (sage)-femme bricoleuse. Elle le répare et l’adopte. Le petit Jack au cœur d’horloge vit sa vie entre putains et êtres abimés (au sens propre comme au figuré). A son dixième anniversaire, il fait la rencontre de la plus belle des jeunes filles, à la voix si mélodieuse qu’elle l’envoute littéralement. Son petit cœur s’affole tant que Docteur Madeleine le met en garde contre les dangers de l’amour. Mais rien n’y fait, Jack est fou et souhaite coûte que coûte revoir la mystérieuse. Après trois années d’école inutiles, à affronter le terrible Joe, Little Jack prend la poudre d’escampette et traverse l’Europe pour retrouver sa belle Andalouse.