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La place respective des bénévoles, des familles et des professionnels est un débat permanent. Selon les secteurs, les dynamiques sont diverses : familles gestionnaires dans le médicosocial, bénévolat caritatif, maintenant humanitaire, et militant autour du social, place grandissante des associations d'usagers en psychiatrie. Le bien des autres (social, psychique...) est-il de la seule compétence des professionnels ? La délégation à ces seuls professionnels est-elle un des éléments indicateurs de la rupture du lien social ? Peut-on craindre que la place grandissante faite à d'autres signe le remplacement du soin et de l'action par la seule compassion soutenue par les figures de la responsabilité et de la culpabilité des individus ?