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À découvrir
Je n'ai évidemment pas manqué le deuxième livre d'Anne-Dauphine Julliand : Une journée particulière. Tellement touché, interloqué, et ému par "Deux petits pas sur le sable mouillé" dans lequel j'avais été étonné par tout cet espoir que porte cette femme vis à vis de sa vie. Mais je me suis trompé; ce n'est pas de l'espoir qu'elle a, c'est de l'espérance et elle nous démontre bien la différence. Anne-Dauphine raconte ici la journée très spéciale qu'est le 29 février. Spéciale car elle n’existe qu'une fois tous les 4 ans, mais surtout spéciale car c'est la date de naissance
de sa première fille Thaïs, décédée à 3ans 3/4 d'une maladie génétique dégénérative appelée "leucodystrophie métachromatique". Mais contrairement à ce que l'on pense, ce n'est pas un livre triste, ou en tout cas pas dans son fond, je suis et resterais bluffé par le message porté par cette maman qui a perdu une fille et dont la seconde porte la même maladie.
"Une journée particulière" est un livre plein d'espérance, d'amour, un témoignage édifiant sur la force de la famille dans une vie déstructurée par un évènement grave. Je suis encore sous le choc. A partager sans compter et à lire de toute urgence... ;)
Ma critique:
http://www.leslecturesdelily.com/2015/08/une-journee-particuliere-ecrit-par-anne.html#more
Extrait de mon avis:
Toutes les journées doivent être particulières pour Anne-Dauphine Julliand, mais cette maman courage a souhaité mettre en avant dans son livre le jour de l'anniversaire de Thaïs, sa fille décédée il y a quelques années de la leucodystrophie métachromatique. C'est avec simplicité et avec beaucoup de cœur et d'amour qu'Anne-Dauphine partage avec nous cette journée si particulière.
Un témoignage touchant, un hommage poignant qui se dévore d'une traite.
Après son premier livre " Deux petits pas sur le sable mouillé", Anne Dauphine Julliand revient pour nous parler de l'évolution de sa famille qui doit vivre avec la mort de Thais et l'annonce qu'Azylis est également atteint de cette maladie orpheline. Elle nous montre la vie de chacun des membres de cette famille face à cette maladie, leur bonheur, leur volonté de vivre, la maturité de Gaspard pour son age,.. .
C'est un effet une belle leçon de bonheur, une merveilleuse histoire d'amour mais tout semble trop facile, trop idéalisé. Je ne voulais pas un livre tragique,mais la c'est
un peu trop lisse.
Encore un beau témoignage que nous offre l'auteur sur sa vie et plus particulièrement sur sa famille. Une famille soudée, unie face à la maladie, aimante et plus forte que jamais. Un témoignage à travers le récit du déroulement d'une journée particulière, l'anniversaire de Thaïs, dont elle racontait la vie dans son précédent roman: Deux petits pas sur le sable mouillé.
Dans la continuité de son premier livre, Anne Dauphine Julliand m'a à nouveau bouleversée. Son témoignage est magnifique de force et d'espérance. Terriblement utile pour tous, il redonne la pêche malgré le sujet grave dont il traite. Jamais larmoyant à l'image de sa belle couverture, ce livre est tout sourire et nous donne une grande leçon de vie. Il nous laisse à méditer sur la nôtre.
240 pages de sourires, de pleurs et d'espérance. Merci Anne-Dauphine pour ce second livre. J'ai aimé les détails que vous énoncez et qui complètent les évènements de deux petits pas sur le sable mouillé. Ce livre sur la journée que vous avez passée sans votre fille est poignant.
Voila pourquoi les témoignage nous émeuvent plus que les autres livres, nous savons que les histoires sont réelles, qu'elle peuvent nous arriver.
J'ai souvent eu l’œil et la critique mauvais pour ce genre de livres.
Ce genre de livres ?
Oui vous savez, de ceux que le libraire ne classe pas dans la catégorie littérature des ses étals mais plutôt dans celles consacrées à l'actualité, aux faits de société ou encore aux essais autobiographiques et autres témoignages.
Ceux-là ne sont habituellement pas à mon gout. J'ai tendance à croire, comme beaucoup de vrais lecteurs assidus comme moi, solides amateurs de littérature et qui selon Philip Roth (lire son interview dans le post que j'ai consacré à Un Homme) sont en voie
de disparition ; que ces ouvrages ne sont publiés que pour séduire une catégorie de lecteurs occasionnels, plus attirés par un fait d'actualité ou par le visage de leur présentateur TV préféré. Et pourtant...
Je me souviens très bien le jour où, cherchant les quelques romans qui allaient m'accompagner dans les semaines à venir, je suis attiré par cette couverture sur laquelle, au milieu d'une immense plage comme le littoral français sais nous en offrir à profusion, une petite fille blonde, marche, les bras écartés, les pieds l'uns derrières l'autres comme si elle évoluait sur un fil invisible.
En me replongeant aujourd'hui dans la couverture de Deux Petits pas sur le sable mouillé d'Anne-Dauphine Julliand, je comprends mieux ce qui m'avait attiré alors, au delà de la beauté intrinsèque de la photo, c'est la ressemblance de cette blondinette coiffée en tresses, comme sait si bien le faire sa magicienne de mère (c'est que j'arrive tout juste à lui faire une queue de cheval digne de ce nom, alors les tresses et autres couettes s'apparentent vraiment pour moi à de la magie...) avec ma propre progéniture.
Je parcours la quatrième de couverture qui valide le pressentiment m'ayant envahi en m'emparant du livre: Thaïs était ravissante et malicieuse.
Et alors que quelques années auparavant, j'aurais reposé derechef le livre, il rejoint aussitôt dans mon panier, les romans de Dennis Lehane, Fréderic Beigbeider et Didier Van Cauwelart, celui-ci me ramenant à ma propre expérience, moins dramatique sans doute, de la maladie.
Dans Deux petits pas sur le sable mouillé, Anne-Dauphine Julliand nous fait partager la courte histoire - mais ô combien riche de joie et d'amour - de la vie de sa fille Thaïs, atteinte dès sa naissance d'une maladie incurable.
Et alors que l'on pourrait s'attendre à un témoignage dramatique et quasi insoutenable, nous ressortons de la lecture de Deux petits pas sur le sable mouillé, avec un profond sentiment d'admiration pour ces parents qui se sont évertués, comme l'a dit l’éminent professeur Jean Bernard, à rajouter de la vie aux jours de Thaïs quand il était impossible de rajouter des jours à sa vie. Et même s'il est parfois difficile de retenir ses larmes à lecture de certains passages, le livre refermé, nous demeurons, pour un temps véritablement rassérénés.
Ce livre est resté longtemps, trônant ostensiblement sur un chevalet en bois ouvragé, sur la rangé la plus apparente de ma bibliothèque, mais pas comme j'ai l'habitude de le faire pour exhiber un ouvrage m’ayant particulièrement marqué, mais plutôt pour ne surtout pas oublier les leçons reçues de la part de Thaïs.
Et alors, que plusieurs mois après sa lecture, il venait de regagner une place plus commune, serré au milieu de ses congénères de papier (pas pour le remplacer par un autre, mais plus prosaïquement, pour le préserver des méfaits du soleil), c'est cette fois le visage rayonnant d'Anne-Dauphine Julliand qui a attiré mon regard en couverture de son second livre qui vient de paraître, en cette fin du mois de mai, Une Journée Particulière.
Dans ce second témoignage, je retrouve Anne-Dauphine Julliand, une journée particulière, au milieu de sa famille, Loïc, l'homme de sa vie, ses deux fils Gaspard et Arthur mais aussi Azylis, sa seconde fille, atteinte du même mal que sa sœur aînée, Thaïs. Une journée particulière car en ce 29 février, jour qui n'existe que tous les quatre ans, Thaïs aurait dû fêter son huitième anniversaire.
Et alors que j'ai eu tellement de difficulté à lire Alexandre Jollien, que j'admire pourtant tellement, et à faire mien son Petit traité de l'abandon - Pensées pour accueillir la vie telle qu'elle se propose - je me suis abandonné sans aucune réserve à la lecture de cette seconde leçon de vie de la famille Julliand (vous aurez remarqué la similitude de leur patronyme respectif).
Avec un vrai talent d'écriture - qui participe sans aucun doute à ce formidable succès critique et d'édition - cette mère héroïque, avec en fil rouge la façon dont elle et sa famille vont vivre ce jour de souvenir à la mémoire de Thaïs, aborde, avec sa philosophie qui parait pourtant si triviale, mais demeure pourtant si difficile à assimiler pour tout à chacun, des thèmes aussi nombreux que la maladie et sa prise en compte, l’accompagnement d'un proche atteint d'un mal incurable, le quotidien des accompagnants et le nécessaire lâcher-prise indispensable, la poursuite de la vie après la perte d'un être cher, la difficulté de faire perdurer son couple dans un contexte si difficile, la gestion du handicap d'un enfant (Azylis, la sœur cadette de Thaïs à la faveur d'une greffe de moelle osseuse a vu l'évolution de sa maladie ralentie mais doit vivre avec un lourd handicap) et la difficulté de lui laisser vivre sa propre vie, et enfin son credo, empreint de spiritualité, à continuer à être heureuse en faisant de chaque moment anodin du quotidien un rendez vous à ne pas manquer avec le bonheur. Oui car c'est cela qui est le plus marquant dans ce destin si bouleversant: Anne-Dauphine Julliand est aujourd'hui une femme heureuse.
"Aussi, comme Gaspard, je pense que Thaïs est allée jusqu'au bout de sa vie à elle. Sa vie ne devait pas durer quatre-vingts ans. Juste trois ans trois quarts. Ça n'en est pas moins une existence entière. Nous avons trop souvent tendance à penser, ou du moins à dire, d'une vie trop courte que ça n'est pas une vie et q'une vie trop longue que ça n'est plus une vie. Je m'interroge alors. A partir de combien d'années et jusqu'à combien de décennies parle-t-on d'une vie ? Est-ce vraiment la durée qui compte dans une existence ? La vie n'est pas qu'un temps qui s'apprécie et se valorise à chaque bougie soufflé. Et je m'en réfère à Abraham Lincoln: "Et à la fin, ce ne sont pas les années qui comptent dans votre vie, mais la vie dans vos années." Or, quand je revisite les trois printemps de Thaïs, je ne peux m’empêcher de penser avec émotion: Seulement trois ans, mais que de vie!"
Grace à Anne-Dauphine Julliand, j'ai fait une énième rencontre fondamentale. Et je ne suis pas ressorti de celle-ci avec de la pitié, de la compassion ou encore de la tristesse mais avec un presque inavouable sentiment de jalousie...
Merci ADJ!
AL
http://blowawaydandelion.blogspot.fr/2013/05/deux-petits-pas-sur-le-sable-mouille-et.html
témoignage
Après deux petits pas sur le sable mouillé, lisez le témoignage d'Anne-Dauphine Julliand, maman confrontée à la maladie génétique de ses deux filles qui vit chaque instant intensément depuis l'annonce fatale avec courage et espérance.