Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Paul Lucas avait déjà narré ses aventures dans deux volumes, également publiés dans notre collection. On ne peut qu'y renvoyer. Il prend une dernière...
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Paul Lucas avait déjà narré ses aventures dans deux volumes, également publiés dans notre collection. On ne peut qu'y renvoyer. Il prend une dernière fois la route du Levant pour un voyage qui se déroulera pour l'essentiel dans l'Egypte ottomane et durera, comme les précédents, environ quatre ans (1714-1717). Est-ce la moindre ampleur du périple par rapport aux deux premiers itinéraires, l'impression qu'il est temps de prendre de la distance et de faire des synthèses, ou, plus probablement encore l'influence décisive de celui à qui lui a demandé de tenir la plume, l'abbé Banier ? Toujours est-il que le récit de voyage laisse désormais souvent la place à une description qui est plus le fait d'un archéologue, d'un ethnologue, ou d'un géographe que d'un simple voyageur. Tout le dernier livre, par exemple, est consacré à un tableau de l'Egypte du temps. Ainsi se conclut, en prenant de la hauteur, le récit d'une familiarité de vingt ans avec un Orient grâce à lui mieux connu, mais toujours aussi dépaysant pour le lecteur occidental.