Une fois n'est pas coutume, le nouveau roman d'Olivier Norek n'est pas un polar mais un roman historique dont le sujet est un événement peu connu de la Seconde Guerre Mondiale, l'invasion de la Finlande par l'Union soviétique.
Il s'intéresse notamment à un jeune paysan, Simo, qui va devenir le sniper le plus dangereux de l'armée finlandaise, à tel point que les soldats russes le surnommeront la « Mort blanche ».
Basé sur une solide documentation, Les guerriers de l'hiver est la nouvelle pépite de l'excellent Olivier Norek.
On ne prend la parole qu'à partir d'un lieu et la question de l'assise est une question de poétique - à plus forte raison quand le nom de l'auteur...
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On ne prend la parole qu'à partir d'un lieu et la question de l'assise est une question de poétique - à plus forte raison quand le nom de l'auteur est lui-même un nom de lieu. C'est ce que montre l'exemple de Tristan Corbière, chez qui la rhétorique se fait tactique et manoeuvre, tirant des bords de lieu commun en lieu commun, de palimpseste en parodie, à la recherche d'un espace propre. « Je suis là, mais absent. » L'essai entame un jeu de cache-cache avec ce moi absent de Corbière, celui qui s'écrit tout seul, telle une fiction, et ne se trouve lu ici (de Barbey à Béroul, de Byron à Baudelaire) que dans l'imaginaire de ses lectures.