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Les 2, 10 et 11 juin 1944, 3. 000 combattants FFI ont tenu tête à l'armée allemande, au Mont-Mouchet (limite Haute-Loire - Cantal - Lozère), lors du plus grand rassemblement résistant du Massif central. Ces combattants venaient des départements voisins du site, avec un fort apport du Puy-de-Dôme et de réfugiés de toutes les régions françaises et de tous les pays d'Europe d'où ils avaient été chassés, le plus souvent par les nazis.
Les combats et les crimes de guerre ont eu lieu principalement à Ruynes-en-Margeride (à 15 ? km de Saint-Flour, Cantal), Clavières (Cantal), Paulhac-en-Margeride (Lozère) et Auvers et Pinols (Haute-Loire). En rééditant Tout un Monde au Mont-Mouchet, avec comme sous-titre Epopée et histoires humaines, l'historien de terrain Manuel Rispal raconte, de manière très illustrée, les préparatifs, les parachutages, les combats, avec un Mémorial des morts au Mont-Mouchet, en hommage à ceux qui ont cru en la renaissance de la République française et qui sont morts pour notre liberté.
de nouvelles pages consacrées à la disparition du maire de Clavières, François Broncy, racontée par un de ses fils. Quatre pages évoquent le parcours de Jacqueline Retourné-de Chambrun, médecin de la 11e compagnie du Mont-Mouchet, qui a vécu une scène de guerre entre Clavières et Paulhac-en-Margeride. Une enquête complémentaire étoffe l'histoire de la 14e Cie, qui a combattu au pont du Crépoux (commune de Pinols, Haute-Loire), avec notamment le témoignage de Marc Guillaumin, lycéen de Godefroy-de-Bouillon à Clermont-Ferrand, parti à 17 ans au Mont-Mouchet pour rétablir "Liberté-Egalité-Fraternité" .
