Une fois n'est pas coutume, le nouveau roman d'Olivier Norek n'est pas un polar mais un roman historique dont le sujet est un événement peu connu de la Seconde Guerre Mondiale, l'invasion de la Finlande par l'Union soviétique.
Il s'intéresse notamment à un jeune paysan, Simo, qui va devenir le sniper le plus dangereux de l'armée finlandaise, à tel point que les soldats russes le surnommeront la « Mort blanche ».
Basé sur une solide documentation, Les guerriers de l'hiver est la nouvelle pépite de l'excellent Olivier Norek.
L'essai Sur l'origine de l'activité artistique (1887) est la première critique " moderne " de l'esthétique. Fiedler y démontre qu'une certaine esthétique...
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L'essai Sur l'origine de l'activité artistique (1887) est la première critique " moderne " de l'esthétique. Fiedler y démontre qu'une certaine esthétique s'est fourvoyée en liant le destin de l'art à celui de la beauté et au plaisir que le beau nous procure : elle ne fait qu'entériner un bon goût très social. Philosophe de l'art, des arts plastiques, il s'interroge sur la nature de l'activité artistique et se place du côté du créateur et non pas du récepteur. Il met en avant l'association de l'ail et de la main, leur action commune qu'il appelle mouvement expressif. La conscience de l'artiste, sa force de cognition produit une réalité, une visibilité. L'art, loin d'imiter la nature ou de représenter l'idéal, invente des formes d'être et le théoricien doit répandre l'évangile du nouveau que les artistes ont construit dans leurs œuvres. Renvoyant dos-à-dos romantisme et réalisme, la pensée de Fiedler ouvre la voie aux avant-gardes et aux débats contemporains sur les arts.
Né en 1841 dans une petite ville de Saxe, Fiedler hérite très jeune de la fortune de son père. Ses voyages, ses lectures et avant tout le compagnonnage avec les créateurs, la fréquentation de leurs ateliers marquent son approche de l'activité artistique. Il met à profit la liberté matérielle dont il bénéficie pour soutenir les artistes dont il se sent le plus proche et dont il devient le mécène, en particulier le peintre Hans von Marées et le sculpteur Adolf von Hildebrand. Hors des circuits institutionnels, il prend part aux débats de son temps, intervient dans la presse, entretient des correspondances et publie de nombreux essais. Sa mort brutale interrompt en 1895 une œuvre en plein essor.