Serpula

Bénédicte Civet-Lobstein

(Préfacier)

,

Franck Brioul

(Illustrateur)

Note moyenne 
Mathias Ollivier - Serpula.
La mérule (Latin : Serpula lacrymans), que les botanistes connaissent bien, sert ici de métaphore pour désigner tout ce qui nous envahit et nous bouffe !... Lire la suite
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Résumé

La mérule (Latin : Serpula lacrymans), que les botanistes connaissent bien, sert ici de métaphore pour désigner tout ce qui nous envahit et nous bouffe ! L’action se déroule dans un univers décadent, à une époque comparable à celle de la « chute de l’empire romain. » Suétone est passé par là... Tous survivent sous la pression d’un système dictatorial qui offre toutes les apparences de la démocratie, mais dans lequel les citoyens sont contraints à n’avoir plus qu’un seul amour : celui de leur servitude. Seuls les élus du « Centre » sont à couvert.  Par cette dystopie, Mathias Ollivier, renvoie à la société son image. L’humour cynique de l’auteur souligne sa vision d’un monde en bout de course, qui se dévore lui-même. Un monde absurde, peuplé d’usagers, usés, déracinés, manipulés. Dans une ambiance de fin de civilisation., les héros principaux de l’histoire (Vera et Marcus) vivent une passion effroyable qui les ronge. Vera le hante. Parviendra-t-il à en faire le deuil ? La pression qu’exercent sur lui ses fantasmes le pousse à commettre des actes que la société réprouve. Mais est-ce bien lui qui agit ? . Tout au long de votre lecture, sans doute vous demanderez-vous : « où est l’intrique » ?  C’est justement cela l’intrique ! Et si le récit ne respecte pas la chronologie des faits, c’est en raison de ce qu’ils se déroulent dans un monde déstructuré. L’intrigue est partout, sous-jacente et prolifère peu à peu. Drame que vivront sans aucun doute, les générations qui nous survivrons. Une dystopie est un récit de fiction peignant une société, organisée de telle façon qu'elle empêche ses membres d'atteindre le bonheur, et contre l'avènement de laquelle l'auteur entend mettre en garde. Marcus, héros principal du récit, prône la « Révolution du Bonheur », qui consiste à rendre aux citoyens, le bonheur auquel tous ont droit. Pour y parvenir, il s’agit de détruire la mérule, qui est le mal absolu. Reste que dans le récit de Mathias Ollivier, un certain nombre de faits désormais avérés, laissent peu de place à la fiction, et amène à se demander comment on pourrait encore rétablir certaines valeurs… L'impact que ce type de roman a sur la science-fiction amène à qualifier de « dystopie » tout texte d'anticipation sociale décrivant un avenir sombre. Alors, visionnaire ? Iconoclaste ? Peut-être pas tant que cela... (Bénédicte Civet-Lobstein).

Caractéristiques

  • Date de parution
    07/08/2010
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-36185-003-6
  • EAN
    9782361850036
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    443 pages
  • Poids
    0.575 Kg
  • Dimensions
    14,0 cm × 21,0 cm × 3,0 cm

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