Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Ayguesparse poète, Ayguesparse romancier, Ayguesparse critique ont longtemps occulté le nouvelliste, et cela méritait réparation. D'autant que les...
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Résumé
Ayguesparse poète, Ayguesparse romancier, Ayguesparse critique ont longtemps occulté le nouvelliste, et cela méritait réparation. D'autant que les principales préoccupations de cet écrivain majeur (1900-1996) se retrouvent dans les trois recueils qu'il publia entre 1962 et 1985, dans son grand âge en somme. Il y brasse des récits glanés au fil de sa vie, on y décèle les retombées d'expériences historiques qu'il a traversées, comme la guerre d'Espagne ou le deuxième conflit mondial. L'écrivain engagé se devine, mais comme posté à la distance que suppose l'écriture à portée universelle. Selon toute vraisemblance, Le partage des jours, La nuit de Polastri nous révèlent aussi la diversité de ses attentions, la vaste gamme de ses registres. Il a une visée principale : celle d'atteindre et de traduire la chair et l'âme de ses personnages, les ressorts de leurs passions, la forme de leurs rêves. Quel que soit le rythme de la narration, précipité ou nonchalant, direct ou ambigu, le lecteur est toujours ramené à quelque équation fondamentale de l'existence, à un reflet de notre univers dérisoire et fascinant. Tantôt drames de la misère quotidienne, tantôt contes lyriques, voire fantastiques, ces nouvelles sont celles d'un maître du genre, qui sous cette forme aussi se profile comme l'un des grands auteurs belges du vingtième siècle, seul au demeurant à l'avoir traversé quasiment de bout en bout.