Sécheresse - Grand Format

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Nous venons au monde avec nos peurs et nos frustrations enfouies au plus profond de notre inconscient. A l’orée de notre existence, d’autres  impressions... Lire la suite
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Résumé

Nous venons au monde avec nos peurs et nos frustrations enfouies au plus profond de notre inconscient. A l’orée de notre existence, d’autres  impressions induites par l’environnement, des tendances, des fantasmes s’ajoutent à celles que nous charrions dès la naissance. Elles se combinent pour se muer en nos obsessions.  Ce sont nos névroses de base qui conditionnent notre vie depuis l’enfance et à partir desquelles, nous voulons grandir et mûrir en les évacuant. Ceci, grâce à un effort d’accéder à la vacuité, à un estompement de l’ego obtenu par un effet de la concordance rythmique. Grâce à l’attention et la concentration précisément, que nous impose l’exercice rythmique de l’art. En toutes ses manifestations, la nature témoigne du phénomène de la concordance  des rythmes. Nous prolongeons ces rythmes et les coordonnons dans l’art à l’image de notre nature biologique, du règne végétal, de l’univers sidéral. Le rythme est en tout. Et la concordance universelle des rythmes se trouve être le moteur de la vie. Sa représentation dans l’art est une mise en scène de nos fantasmes et névroses. Cette mise en lumière s’exerça en verbe poétique et traditions orales en arts lyriques, chorégraphiques et visuels à l’origine des religions. La concordance des rythmes se révèle comme le principe premier de l’Art d’où découle religion et pouvoir. Dans la pièce qui suit, le poète dira : À se faire gloire de ses malheurs, la souffrance proférée s’évacue d’elle-même. Nous arrivons ici à la source du mythe. Nos représentations névrotiques réifiées et glorifiées se personnalisent ; se trouvent divinisées sous l’apparence d’entités mystiques : le dieu de la mort, la déesse de l’amour, le divin Maître du Verbe, jusqu’au Capitaine Mâchefer, le monarque absolu et despotique. Le poète dira de lui : Qui se hasarde à diviser l’indivisible Dissipe l’attention de ses voies de clarté Soumet l’humanité à cette transmutation d’espèces et d’identité Et plus loin vers la fin : Le diable m’emporte de compter sur le pouvoir dérobé à la poésie D’où le conflit entre le poète et le pouvoir absolu, l’aspiration du couple à l’unité cosmique, la difficulté pour le peuple, le collectif à se soulager de la rigueur de l’existence pour accéder à l’humanisation spirituelle. Nous y arrivons cependant, grâce aux rituels rythmiques : les cérémonies vaudou, l’hypnose thérapeutique, l’art thérapie, l’écriture poétique, le théâtre poétique... Je n’en dis pas plus.

Caractéristiques

  • Date de parution
    01/03/2011
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-917598-29-0
  • EAN
    9782917598290
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Relié
  • Nb. de pages
    86 pages
  • Poids
    0.14 Kg
  • Dimensions
    14,0 cm × 21,0 cm × 1,0 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Gérard Chenet

Gérard Chenet dramaturge, poète, sculpteur et architecte est né à Port-au-Prince, en Haïti : postulat de départ pour une vie nécessairement complexe. De cette complexité, il fait de sa vie un combat pour l’essentiel : l’art, qu’il va s’employer à mettre partout et en tout. L’art pour accéder à l’épure d’une existence méditée, celle-là même qui connecte l’esprit à l’émotion et à la spiritualité du charnel. Liberté et jaillissement de l’inconscient dans les œuvres, contre la dictature de la raison et des dictateurs en général. Rebelle au régime haïtien de ses jeunes années, son exil lui offre l’ouverture des rencontres au Canada, en Europe et au Maghreb. Cette transhumance le mène au Sénégal à la rencontre d’une jeune nation pleine d’un élan de création, insufflé par son premier président Léopold Sédar Senghor. C’est à Toubab Dyalaw, sur la petite côte, qu’il va déposer son art total en créant l’Espace culturel Sobo Bade et récemment un théâtre de verdure L’Engouement d’où exultent toutes ses passions artistiques. Gérard Chenet vit depuis quarante ans dans son œuvre, constituée de magnifiques bâtiments, sculptures tant altières qu’enracinées et poésies profondes. Son théâtre de verdure L’Engouement est le théâtre de son émotion à l’état pur. Il ne peut être que le fruit d’un long recueillement, d’une méditation stellaire en prise directe avec un inconscient réconcilié avec la terre mère de l’imaginaire. Quand on découvre ce lieu, c’est cette émotion qui lance une flèche en plein cœur. Le visiteur est absorbé corps-et-âme dans l’œuvre elle-même ; la magie suprême de Gérard Chenet étant celle du partage. Toute sa création est tournée vers l’altérité, incitant chacun à rendre les armes de la conscience et à se laisser aller à son propre champ de création. Celui-là même qui fait accéder l’humain à sa plus digne dimension. Gérard Chenet rappelle l’humain à son origine. Du plus loin que l’on s’en souvienne, c’est toujours une forme d’art (chant, poésie et iconographie) qui connecte l’homme à la spiritualité. Ce créateur de beauté invite chacun à créer une forme artistique personnelle qui fasse des différences une universalité partageable. Sa pièce théâtrale poétique Sécheresse révèle en amont de sa sérénité, toute sa révolte contre les pouvoirs totalitaires qui annihilent la dimension la plus humaine offerte à chaque humain : créer une forme d’art.

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