Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Dans Une Saison en enfer, un homme parle de lui-même, mais sans se raconter ni se peindre. Il se dérobe quand il semble se livrer. Celui qui se confesse...
Lire la suite
16,15 €
Neuf
Actuellement indisponible
Résumé
Dans Une Saison en enfer, un homme parle de lui-même, mais sans se raconter ni se peindre. Il se dérobe quand il semble se livrer. Celui qui se confesse a droit au mensonge ; se souvenant, il a droit à l'oubli. Son discours paraît évoquer un espace, un temps, des faits, des personnages appartenant à une réalité extérieure au texte ; mais c'est le plus souvent en vain qu'on cherche cette réalité dans le vécu de l'auteur. Cette œuvre se présente comme une contre-autobiographie. Le cadre infernal et son diable sont traités avec désinvolture, et c'est à cet enfer dérisoire que se réfère une partie du texte. S'il s'agit d'une métaphore, la " traduction " reste encore plus sûrement entre les mains de l'auteur. Ce commentaire abstrait d'une vie, de la vie, feint de renvoyer à une situation précise déjà connue et son réalisme trompeur s'accorde à un type d'écart stylistique qui ne fait pas image. Le pari de ce JE palpable et insaisissable a lieu aux limites du néant : sa parole se fond avec son être en se dépouillant de sa référence et l'œuvre en arrive à se refléter elle-même.