Sans le latin...

Note moyenne 
« Sans le latin, sans le latin, la messe nous emmerde » chantait Georges Brassens. Après lui, malheureusement, l’ennui a gagné du terrain, à commencer... Lire la suite
27,00 € Neuf
  • Ebook
    • Sans le latin...
      ePub
      Paru le : 04/04/2012
      Téléchargement immédiat
      13,99 €
Expédié sous 2 à 4 semaines
Livré chez vous entre le 14 mai et le 28 mai
En librairie

Résumé

« Sans le latin, sans le latin, la messe nous emmerde » chantait Georges Brassens. Après lui, malheureusement, l’ennui a gagné du terrain, à commencer par celui de l’école, au point que c’est le sens même de notre langue qui finit par se perdre.Le latin est la langue mère du français et la conscience culturelle de l’Europe. Que goûter de la culture, que comprendre de l’histoire, que savoir de la science et de son évolution, si l’on renie cette filiation?Alors qu’on exalte le patrimoine avec fébrilité, on liquide, avec une logique soft de taliban, tout ce qui fait l’enracinement du français dans son passé.
Sans le latin, c’est tout bonnement notre « roman familial » qui devient illisible. Raconter cette histoire, ce n’est pas idéaliser une sorte d’épopée nationale. C’est se montrer d’abord attentif aux avatars linguistiques et littéraires d’un français qui s’est édifié sous l’égide et la tutelle éclairée de la langue latine.Chasser le latin, comme on le fait actuellement dans l’enseignement secondaire par toutes sortes de moyens directs ou détournés, c’est désapprendre le français.
Organiser la disparition des filières qui permettaient de maintenir un bon noyau de langue et de culture latines chez les enfants de France, c’est rendre inaccessible aux générations futures notre patrimoine littéraire, philosophique et historique ; c’est ramener le français à un simple outil de communication, qui perd toute chance de s’affirmer dans un monde dont la plupart des communications sont désormais assurées dans un anglais pauvre mais commun.
On peut rêver : quel président, quel ministre courageux oseront enfin renverser la tendance en instituant le fait latin à l’intérieur même de l’enseignement du français ?Seize auteurs, poètes, écrivains et professeurs attachés à des institutions prestigieuses, rappellent avec érudition et simplicité que le latin est encore une langue vivante non seulement en poésie et en littérature, mais aussi en médecine, en science, en droit, en politique, en philosophie, et ce dans tous les pays européens.

Sommaire

  • LE LATIN, LANGUE PHILOSOPHIQUE ?
  • LA VOIE ROMAINE
  • ROME COMME PROBLEME PHILOSOPHIQUE
  • LE JEU DU LATIN DANS LA POESIE ANGLAISE
  • "JE METTRAI EN BRANLE L'ACHERON" : UNE CITATION DE VIRGILE, DE GOETHE ET DE SCHILLER A L'INTERPRETATION DES REVES DE FREUD
  • LE ROLE DU LATIN DANS LA RENAISSANCE ITALIENNE
  • L'HUMANISME DE CERVANTES
  • "MACTE ANIMO, GENROSE PUER"
  • VICTOR HUGO, LATINISTE ET POETE
  • LE LATIN DANS LA TRAVERSEE DES SAVOIRS

Caractéristiques

  • Date de parution
    04/04/2012
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-7555-0627-3
  • EAN
    9782755506273
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    422 pages
  • Poids
    0.59 Kg
  • Dimensions
    13,5 cm × 21,5 cm × 3,2 cm

Avis libraires et clients

Avis audio

Écoutez ce qu'en disent nos libraires !

À propos des auteurs

Cécilia Suzzoni et Hubert Aupetit sont respectivement agrégés de lettres classiques et modernes en classes préparatoires littéraires aux lycées Henri-IV et Louis-Le-Grand, présidente et secrétaire de l’Association le Latin dans les littératures européennes (ALLE).

Des mêmes auteurs

Derniers produits consultés

27,00 €