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Freud. Eva Freud. Sur les registres du lycée Calmette, ancien lycée de Jeunes Filles de Nice, un nom se détache, célèbre, mythique. De 1934 à 1942, la petite-fille chérie du fondateur de la psychanalyse côtoie Simone Veil sur les bancs de l'établissement. Puis la guerre. Puis les persécutions, la torture et les rafles sous le bleu du ciel niçois. Seize lycéennes juives périssent dans l'horreur des camps d'extermination nazis ; une plaque commémorative se souvient aujourd'hui de leur disparition.
Un nom manque pourtant, une absence qui soulève le mystère : celui d'Eva. Début de l'enquête. Elle est juive, son grand-père, contraint à l'exil, voit ses ouvrages, ses théories, son oeuvre toute entière jetée aux flammes par les Nazis. Les rues de Nice s'assombrissent sous la menace, les pendus se balancent aux réverbères de l'avenue de la Victoire, aujourd'hui Jean Médecin. Quel a donc été le destin de celle que Sigmund Freud avait affectueusement rebaptisée Evchen ?
