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Au vingt-deuxième siècle, une arme de destruction hyper-massive, connue sous le nom de « Souffle », a ravagé la majeure partie du monde. Un nuage bleu roi roule sur la terre, les têtes se mettent à fumer et à « sentir l’œuf », ne restent après son passage que morts et morts-vivants – les « zombies » –, avec quelques rares survivants. L’un de ces survivants, Pop, raconte son histoire, et celle de son ami Kok, d’abord dans les ruines de Rouen, qui ressemble « à une tarte aux pommes brûlée sortie du four en catastrophe », puis sur le rivage du nord, vers Berck.
Pour survivre et s’élever socialement jusqu’à la vie presque normale des « aurivergistes », la caste des adorateurs du dieu Verge dorée, Pop et Kok, sortes de Bouvard et Pécuchet de l’apocalypse, montent des petites entreprises minables qui échouent non moins minablement ; ils ont des amours lamentables, défendent leur peau contre les « barbares » qui hantent, eux aussi, les décombres. Finalement, des problèmes de voisinage, autant que l’ennui, les poussent à émigrer vers une plage de la Somme, traînant avec eux un zombie, Richard, qui s’avère être le père de Kok...
Ils y mènent, un temps, une vie assez végétative, avant que des « barbares » ne s’installent à proximité de leur cabane. Tout ça finit mal, on s’en doute. Longtemps après, on retrouve leurs restes momifiés sous le sable.