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Dans une écriture simple et sensible, l'auteur traverse sa saison en enfer, "aussi rouge et nu qu'un piment - Ecorché sublime" écrit-il. Il fallait aller au plus nu pour que palpite un lyrisme sombre et parfois cocasse. L'auteur n'en reste pas à l'inventaire d'un monde livré au désordre, à la discordance, à la fracture. Il part à la recherche d'un grand Ailleurs : "Passé la frontière / tout s'éclaircit / le froid purifie l'air / et l'on crierait /Merci / Merci /à la lumière /au fleuve