Les états de solitude et les occasions d'en sortir sont donnés dans ce roman avec une telle sensibilité que l'on est tout le livre avec Martin — son modeste héros — sur cette crête où chacun de nous est confronté à soi-même, tassé comme un vieux chiffon sale sous l'évier, ses faiblesses, son inexistence... puis le contraire, quand la vie reprend sens, les bouffées d'espoir quand surgit la possibilité d'une amitié, d'une présence. Je me suis demandé à la lecture si toutes les solitudes amènent les mêmes sentiments et émotions où s'ils varient d'un individu à l'autre. En
tant qu'homme ayant été confronté à la solitude (comme la plupart des êtres humains), j'ai trouvé d'une très grande finesse les observations du narrateur masculin choisi par Isabelle Minière. J'ai vibré avec Martin. J'ai ri aussi. Il y de très belles phrases, un humour qui réussit à faire passer de la gravité en contrebande. Pour finir, une citation emblématique de cette grande finesse émotionnelle d'Isabelle Minière :
"Et à nouveau son rire. Qui me fait du bien et qui me fait du mal à la fois. Tout ce qui est heureux, tout ce qui est joyeux, tout ce que je n'ai pas dans ma vie. La joie que ça existe, et le chagrin que ce ne soit pas pour moi..."
Très grande sensibilité émotionnelle sur la solitude
Les états de solitude et les occasions d'en sortir sont donnés dans ce roman avec une telle sensibilité que l'on est tout le livre avec Martin — son modeste héros — sur cette crête où chacun de nous est confronté à soi-même, tassé comme un vieux chiffon sale sous l'évier, ses faiblesses, son inexistence... puis le contraire, quand la vie reprend sens, les bouffées d'espoir quand surgit la possibilité d'une amitié, d'une présence. Je me suis demandé à la lecture si toutes les solitudes amènent les mêmes sentiments et émotions où s'ils varient d'un individu à l'autre. En tant qu'homme ayant été confronté à la solitude (comme la plupart des êtres humains), j'ai trouvé d'une très grande finesse les observations du narrateur masculin choisi par Isabelle Minière. J'ai vibré avec Martin. J'ai ri aussi. Il y de très belles phrases, un humour qui réussit à faire passer de la gravité en contrebande. Pour finir, une citation emblématique de cette grande finesse émotionnelle d'Isabelle Minière :
"Et à nouveau son rire. Qui me fait du bien et qui me fait du mal à la fois. Tout ce qui est heureux, tout ce qui est joyeux, tout ce que je n'ai pas dans ma vie. La joie que ça existe, et le chagrin que ce ne soit pas pour moi..."