Nuits Diaprees
Par :Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages111
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.14 kg
- Dimensions13,1 cm × 22,1 cm × 0,7 cm
- ISBN9981-149-10-1
- EAN9789981149106
- Date de parution08/06/2000
- ÉditeurMarsam (Editions)
Résumé
Avant de perdre la vue, j'étais un garçon éveillé, intelligent. C'étaient du moins les qualités que mon entourage m'attribuait ; qualités sans lesquelles il m'aurait été difficile de supporter la dureté de ma condition. J'avais aussi une grande soif d'apprendre, comme si je devais connaître le maximum avant qu'il ne soit trop tard. j'étais l'enfant unique d'une femme divorcée qui malgré un statut de " Hajjala " s'évertuait à vouloir faire de moi le garçon le plus chic, le plus élégant, le plus distingué des enfants villageois d'El Kalâa. Elle me voulait différent et s'ingéniait à me coiffer et à me parfumer. Ses amies et nos voisines m'affublaient de deux prénoms : " le diablotin " pour mon éveil et " le bouquet de fleurs ", pour mon élégance. Hbibti faisait ainsi tout ce qu'elle pouvait pour moi. Mais pour l'école, elle ne pouvait m'y inscrire ; l'unique école d'El Kalâa était réservée aux fils des notables. Au diablotin de se débrouiller !
Avant de perdre la vue, j'étais un garçon éveillé, intelligent. C'étaient du moins les qualités que mon entourage m'attribuait ; qualités sans lesquelles il m'aurait été difficile de supporter la dureté de ma condition. J'avais aussi une grande soif d'apprendre, comme si je devais connaître le maximum avant qu'il ne soit trop tard. j'étais l'enfant unique d'une femme divorcée qui malgré un statut de " Hajjala " s'évertuait à vouloir faire de moi le garçon le plus chic, le plus élégant, le plus distingué des enfants villageois d'El Kalâa. Elle me voulait différent et s'ingéniait à me coiffer et à me parfumer. Ses amies et nos voisines m'affublaient de deux prénoms : " le diablotin " pour mon éveil et " le bouquet de fleurs ", pour mon élégance. Hbibti faisait ainsi tout ce qu'elle pouvait pour moi. Mais pour l'école, elle ne pouvait m'y inscrire ; l'unique école d'El Kalâa était réservée aux fils des notables. Au diablotin de se débrouiller !

