Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" C'est la dernière grande époque des Français, De Gaulle mis à part... c'est leur dernier coup de folie ! et à sa tête, il y a ce type qu'un pays...
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Résumé
" C'est la dernière grande époque des Français, De Gaulle mis à part... c'est leur dernier coup de folie ! et à sa tête, il y a ce type qu'un pays entier va suivre comme un seul homme... et puis il a été rejeté par la Terre entière après avoir été le maître du monde et il se retrouve comme ça, au milieu de nulle part, avec une poignée de fidèles. "
(ANTOINE DE CAUNES)
C'est là, sur ce caillou volcanique surgi de l'océan à moins qu'il n'ait été " chié par le diable entre les deux mondes ", comme aurait dit Fanny Bertrand, que le grand homme passa les dernières années de sa vie. Lui disait y vivre sa passion : " Si le Christ n'était pas mort en croix, il ne serait pas Dieu ". Obsédée par le vent, bercée par le tic-tac des pendules, tyrannisée par les caprices d'un maître plus empereur que jamais maintenant qu'il n'avait plus d'Empire, rongée de jalousies mesquines, une petite troupe de fidèles car il fallait l'être - passa autour de Napoléon ces heures interminables et moites au cours desquelles il peaufina sa légende. Agacés du mépris de ce vaincu qui (ré)écrivait l'histoire, les uniformes rouges cadenassaient Longwood, dernier palais du conquérant qui avait dormi aux Tuileries, à Schoenbrunn ou au Kremlin. Car pour celui que le gouverneur Lowe, exécuteur obtus des ordres ministériels, s'obstinait à appeler " le général Bonaparte ", la mort seule pourrait être l'évasion. Et finalement, le 5 mai 1821 à 17 h 49, Napoléon s'évada...
(THIERRY LENTZ, DIRECTEUR DE LA FONDATION NAPOLÉON)