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Il y a Rafa, le patriarche, Valente, le père, et Salvi, le dernier de la lignée. Ce sont des géants impassibles, aussi rudes que l'île où ils vivent. Chez les Orozco, on est pêcheur de père en fils. La peau dure. Les yeux secs. Le silence en héritage. Voilà neuf ans que Salvi a fui les siens pour la ville, de l'autre côté de l'océan. Mais la mort de Rafa le rappelle aujourd'hui. Sur cette île où l'on n'exprime jamais ses sentiments, où les manques, les cicatrices et les mensonges se transmettent de génération en génération, de mal de mer en mal de père...
Magnifique roman !
J'ai découvert cette semaine la plume de Diane Peylin à travers son dernier roman « Même les pêcheurs ont le mal de mer ». Je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec un tel titre, mais la couverture m'a, à elle seule, complètement conquise. Comment résister à ces couleurs et à cette magnifique photo ? Elle nous invite dès le premier regard à un voyage, un très beau voyage de 240 pages.
L'histoire est particulièrement touchante. Nous faisons tout d'abord la connaissance de Salvi, le personnage que j'ai trouvé le plus attendrissant, il est le fils de Valente et le petit-fils de Rafa, trois personnes attachantes. Ces trois hommes, apportent chacun à leur tour, leur point de vue à travers leur narration. Les Orozco se confient un à un afin de nous transmettre leur histoire commune et surtout leur lourd secret de famille. C'est beau, inattendu, poignant et particulièrement prenant. J'ai tourné les pages avec engouement, savouré chaque mot, chaque phrase, chaque chapitre.[...]
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