La Vie simple - Peintures - Grand Format

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Marlyne Blaquart et Jérôme Thélot - La Vie simple - Peintures.
La collection En regard vise à faire connaître au public, au moyen de livres soignés comme ceux que publient les Editions Conférence (environ 130... Lire la suite
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Résumé

La collection En regard vise à faire connaître au public, au moyen de livres soignés comme ceux que publient les Editions Conférence (environ 130 titres à ce jour, littérature, arts, architecture, philosophie, poésie) des peintres contemporains attachés à la figuration par un choix d'une soixantaine de reproductions accompagné de deux textes adoptant des points de vue sensiblement différents. L'idée générale n'est pas de défendre la figuration en un temps où elle pourrait paraître " dépassée " - son glorieux passé parle assez pour elle -, mais de montrer, sur pièces, qu'elle recèle toujours des ressources merveilleuses, qu'à vrai dire elle n'a cessé de receler.
Et qu'elle n'a jamais connu de dernier mot. Puis, si l'on considère avec inquiétude que tout ce qui pouvait, dans les arts visuels, être détruit ou ridiculisé, l'a été, et même avec surabondance - ce qui n'est très probablement pas sans conséquence sur la qualité du regard que nous portons sur le monde et, par suite, de notre présence en son sein -, la situation ne peut être tenue pour irrémédiable et la moindre nature morte ou le moindre paysage de qualité aperçu dans un musée renoue d'un coup un fil qui jamais ne saurait être tout à fait rompu, la nature, les prés, les arbres, les collines, l'horizon, les choses mêmes s'entêtant à conserver intacts formes et couleurs - obstination difficile et menacée, du reste, par les données les plus concrètes de la réalité.
Et c'est toujours une joie singulière de les retrouver vraiment reconnues et correctement traitées : de les savoir aimées. Or, il est aujourd'hui des artistes dont l'oeuvre témoigne de cette patience et de cette attention toujours actuelles ; qui " travaillent ", en effet, avec discrétion (et ce que ce mot suppose de discernement), et qui, du reste, sont comme contraints à la discrétion par l'état dominant, souvent très idéologique, des propos sur l'art et des institutions artistiques - lesquelles imposent objectivement un goût, orientent des carrières, à commencer par ceux dont les fonctions ne peuvent se développer et s'exercer qu'à proportion de cette structure dominante, et dans le service presque exclusif de celle-ci.
En sorte qu'il paraît procéder d'un simple souci de justice sereine que de donner voix et visibilité à de tels travaux, lesquels existent dans leur ordre propre, qu'il serait à aussi vain que discutable de balayer d'un revers de main au nom d'un sens de l'histoire prétendu tel par ceux qui ont intérêt, dans le " champ artistique ", à le désigner ainsi. La question, du reste, de la pertienence historique des formes est suffisamment épineuse pour qu'elle ne reçoive pas de réponse toute faite, et pour qu'elle demeure librement posée.
Peintre de paysages et de natures mortes, Marlyne Blaquart pratique un art discret, et l'on voudra bien se souvenir que cet adjectif, à côté de son sens courant comme du sens étymologique que nous avons rappelé, peut signifier " qui témoigne de retenue, de réserve ". La nature qu'elle représente paraît intacte, presque toujours exempte de tout signe qui rappellerait l'activité humaine : pas de routes, à peine des chemins, pas de poteaux télégraphiques ou électriques, pas de véhicules - et quand un bâtiment paraît, c'est au loin ou noyé dans la verdure.
Pour autant, ces paysages sont très réels, décrits avec précision, aucunement oniriques. On retrouve cette justesse dans les natures mortes de l'artiste, pour lesquelles un seul fruit suffit souvent, la composition important moins que la recherche d'une certaine qualité de présence par la saisie de subtiles variations de couleurs : d'une sorte d'évidence sensuelle qui accomplirait parfaitement l'acte de peindre.
Les deux auteurs de ce livre s'attachent à comprendre le sens d'une telle recherche, qui assurément paraît hors des sentiers battus aujourd'hui.

Caractéristiques

  • Date de parution
    20/08/2020
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    979-10-97497-22-4
  • EAN
    9791097497224
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    88 pages
  • Poids
    0.254 Kg
  • Dimensions
    16,4 cm × 22,5 cm × 1,0 cm

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À propos des auteurs

MARLYNE BLAQUART Née à Paris en 1971, Marlyne Blaquart Paris, est diplômée de l'école des Beaux-Arts d'Orléans (Institut d'Arts visuels, DNSEP en 1997). Elle a voyagé dans le Sud asiatique, particulièrement en Inde de 2000 à 2014 (Uttar Pradesh, Madhya Pradesh, Rajasthan, Inde du Sud) ; elle vit et travaille aujourd'hui à Cordes (Tarn) et sur l'île de Ré. De 1997 à 2006, elle dessine en noir et blanc, s'attachant au rendu, par le procédé du monotype, des nuances de gris et de la vitalité de la ligne.
Elle s'intéresse à la couleur depuis 2010, dans des monotypes de grands formats peints à l'huile (personnages imaginaires et rêveries enfantines inspirés de ses voyages et de ses lectures, notamment de haïkus). Elle se consacre depuis 2015 à des études sur le motif, dessinées (monotype, crayon, aquarelle, encre) ou peintes (huile sur toile ou sur papier). Il s'agit tantôt de paysages tantôt de natures mortes.
Alain MADELEINE-PERDRILLAT Né à Paris en 1949. Vit aujourd'hui à Paris. 1992-2006 : Directeur de la Communications de la Réunion des musées nationaux (RMN-Grand Palais). 2006-2014 : Chef du département de la Communication, des Manifestations scientifiques et des Editions à l'Institut national d'histoire de l'art (INHA). Publications 1990 : monographie sur Seurat (éditions Skira, Genève) 1994-1995 : Un dimanche avec Vermeer ; Un dimanche au Louvre ; Un dimanche avec Cézanne (éditions Skira-Jeunesse, Genève) 2003 : une étude sur la correspondance de Nicolas de Staël (éditions Hazan, Paris) 2004 : De longues absences (éditions La Dogana, Genève) 2011 : une étude sur un tableau de Laurent de La Hyre, La mort des enfants de Béthel (éditions Invenit, Lille) Plus de cinquante essais publiés dans des revues (L'Arc, Conférence, Critique, Revue de Belles-Lettres), des actes de colloques ou des catalogues d'expositions.
Différentes traductions de l'italien (essais et articles de Roberto Longhi ; La vie d'un peintre, de Gino Severini ; Mon Giacometti, de Giorgio Soavi) et de l'anglais (Huit Poèmes d'Emily Grosholz ; L'originalité de Thomas Jones, de Lawrence Gowing). JERÔME THELOT Jérôme Thélot est professeur à l'Université de Lyon. Il a publié de nombreux ouvrages, parmi lesquels : Poétique d'Yves Bonnefoy (1983) ; Baudelaire.
Violence et poésie (1993) ; Au commencement était la faim (2005) ; L'Idiot de Dostoïevski (2008) ; Les Avantages de la vieillesse et de l'adversité, Essai sur Jean-Jacques Rousseau (2015) ; Sophocle, La condition de la parole (2019). Il a aussi traduit Le Voyageur chérubinique d'Angelus Silesius, et le Woyzeck de Büchner.

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