Manet "J'ai fait ce que j'ai vu"

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Résumé

Fils d’un magistrat parisien, Edouard Manet naît en 1832. Refusant d’entrer à la faculté de droit comme le souhaitait son père, il tente une carrière d'officier de marine mais échoue au concours de l’Ecole navale. Il s’embarque néanmoins à seize ans sur le bateau école Havre et Guadeloupe comme pilotin. En 1849, il regagne Paris, et sa famille consent à le laisser faire ce qu’il souhaitait depuis longtemps : une carrière artistique. Signe déjà d’un caractère frondeur, il dédaigne la voie officielle de l’Ecole des beaux-arts et choisit l’enseignement du peintre Thomas Couture. Pendant six ans, il acquiert dans son atelier une robuste technique et affirme, au désespoir de son maître, sa préférence pour le modèle contemporain plutôt que pour la Rome antique. En 1859, il se lie avec une jeune pianiste hollandaise qui deviendra sa femme. Il visite Amterdam, Haarlem, Florence, et copie Rembrandt, Hals, Titien, Rubens ou Delacroix. Cette même année, Manet le rebelle peint Le Buveur d’absinthe, avec lequel il essuie son premier refus au Salon. L'image de cet ivrogne sans doute inspiré par Baudelaire et le traitement désinvolte sur une grande surface, égayée seulement par une bouteille vide roulant sur le sol et le vert d’un verre d’absinthe, constituent le premier scandale d’une longue liste. Après une période « espagnole », le Chanteur espagnol (bien accueilli au Salon de 1861), Lola de Valence… suivent, en 1863, Le Déjeuner sur l’herbe et l’Olympia qui, exposée deux ans plus tard au Salon de 1865, déchaîna un véritable ouragan. Manet est désormais campé dans un personnage subversif: charmeur et destructeur de l’ordre établi. En 1866, le jury du Salon lui refuse Le Joueur de fifre. 1867 est l’année de deux chefs-d’oeuvre : Le Balcon, où apparaît pour la première fois Berthe Morisot, et L’Exécution de Maximilien, grand tableau d’histoire et d’actualité. Après la Commune, Manet installe son atelier près de la gare Saint-Lazare. Ami de Zola, il fréquente et « parraine », au Café Guerbois, un groupe de peintres indépendants bientôt connus sous le nom d’impressionnistes. Le marchand de tableaux Durand-Ruel lui achète un bon nombre de toiles. En 1873, Le Bon Bock, tout imprégné du style de Hals, remporte enfin au Salon un grand succès populaire. Puis entre Argenteuil et Paris, partageant l'amitié de Monet et de Mallarmé, Manet peint avec entrain portraits et scènes de la vie parisienne, mêlant parfois les deux genres, comme dans cet ultime Bar aux Folies-Bergères, son testament de peintre. Progressivement handicapé par la maladie (ataxie locomotrice), Manet se consacre les dernières années au pastel et aux petites natures-mortes. Il meurt en avril 1883.

Caractéristiques

  • Date de parution
    24/03/2011
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-07-034886-2
  • EAN
    9782070348862
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    159 pages
  • Poids
    0.218 Kg
  • Dimensions
    12,7 cm × 18,2 cm × 0,9 cm

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Nouvelle édition en 2011 Nouvelle édition.

À propos de l'auteur

Biographie de Françoise Cachin

Françoise Cachin a été directeur du musée d'Orsay, puis de l'ensemble des musées de France; elle a organisé différentes expositions, parmi lesquelles "Le futurisme italien" (1973), "Manet" (1983), "Gauguin" (1988), "Seurat" (1991) et "L'Europe des peintres" (1993), "Méditerranée, de Courbet à Matisse" (2000). Elle est l'auteur de nombreux catalogues et ouvrages sur Gauguin, Signac, Manet et les monotypes de Degas. Elle a aussi écrit pour Découvertes Gallimard Gauguin, ce malgré moi de sauvage 119891 et Seurat, le rêve de l'art-science (1991).

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