Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Né en 1890 à Providence, Howard Phillips Lovecraft (1890-1937) est l'un des pères fondateurs d'un genre littéraire connu aux Etats-Unis sous le nom...
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Résumé
Né en 1890 à Providence, Howard Phillips Lovecraft (1890-1937) est l'un des pères fondateurs d'un genre littéraire connu aux Etats-Unis sous le nom de weird fiction ; un genre qui emprunte autant au fantastique tel qu'on le pratiquait alors en Europe, qu'aux contes étranges de ses compatriotes Edgar Poe ou Ambrose Bierce. Lovecraft saura y mêler, pour la première fois sans doute, les éléments distinctifs d'un genre alors naissant : la science fiction. Les créatures extraterrestres dont Lovecraft peuple ses récits sont emblématiques de l'image du monde que son ceuvre véhicule. Mais que cachent ces métaphores obsessionnelles de l'épouvante ? Présages du chaos infernal et de l'apocalypse, les monstres, qui sont inséparables du contexte sociohistorique de l'Amérique de l'entre-deux-guerres, sont pour Lovecraft le signe annonciateur d'une catastrophe sociale et biologique imminente. Ils symbolisent tout autant son racisme virulent que la xénophobie en vogue en ces années 1920. Avec Lovecraft : Histoire d'un gentleman raciste, William Schnabel, universitaire grenoblois et directeur du Gerf (Groupe d'études et de recherches sur le fantastique), nous propose une nouvelle lecture de Lovecraft où le racisme et la haine dévoilent les visages cachés de l'épouvante. Dans ses récits, Lovecraft sublime ses peurs sur l'immigration et dresse un réquisitoire contre la politique du melting pot qui s'avère une apologie voilée du racisme. La mise en parallèle de sa biographie et de son oeuvre de fiction dévoile des préjugés raciaux assimilés dès l'enfance en Nouvelle-Angleterre et nous permettent de plonger le regard dans le miroir grossissant d'une Amérique en pleine mutation.