Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Il est des textes dont l'intérêt est tel que l'on finit par oublier les circonstances qui entourèrent leur publication et qui deviennent quasi intemporels,...
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Il est des textes dont l'intérêt est tel que l'on finit par oublier les circonstances qui entourèrent leur publication et qui deviennent quasi intemporels, presque éternels, ainsi en est-il de la Lettre sur le commerce de la librairie de Denis Diderot. Si la Lettre a acquis un tel statut, c'est au prix d'un véritable détournement de signification. Intitulée initialement Mémoire sur la liberté de la presse, fondatrice en matière de défense de la liberté d'expression, elle a pris un tout autre sens dans l'Histoire. Rédigée fin 1763, publiée seulement en 1861, brandie par Bernard Grasset en 1937 pour contrer les propositions du ministre Jean Zay, puis à nouveau lors des débats préparatoires au vote de la loi (sur la propriété intellectuelle et littéraire) de mars 1957, elle est aujourd'hui tirée du linceul où dorment les grandes œuvres, comme chaque fois qu'un péril réel ou supposé semble menacer le monde de l'édition.