Les pentes fabuleuses

Ce livre, qui parle avec une extrême modernité du temps passé (déjà, les années soixante), est le roman d'une enfance vécue dans une ferme, au cœur du Jura (le Bugey), face au Mont-Blanc et à la chaîne des Alpes. Dans cette ferme, il y avait aussi une imprimerie, celle d'un éditeur qui fabriquait des livres de poésie, un éditeur de création, chez lequel passaient d'assez nombreux poètes (c'était la période de mai 68). Ce roman est de la découverte du langage et de la lecture, de l'émerveillement, de l'amour et du deuil, notamment à travers la disparition du grand-père paysan, personnage mythique s'il en est. Dans ce livre passionné et imprévisible, l'auteur apostrophe certaines figures illustres de sa mythologie personnelle, notamment Rilke, Dhotel, Michaux, Tati, Cassius Clay, De Gaulle, Fellini... Un livre véritablement enchanté, poignant, exceptionnel, qui fut salué dès sa sortie par plusieurs écrivains (Julien Gracq, Chantal Thomas, Pierre Pachet, Harry Mathews, Marcelin Pleynet...). La révélation évidente d'un écrivain-né. Un livre qui ne s'oublie pas.