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Le transfert n'est pas l'apanage des faibles, des craintifs, des peureux (ou encore des patients en psychanalyse et en psychothérapie). Il est trait commun de la condition humaine. L'auteur découvre comment, à l'occasion de chaque nouvelle rencontre ou de chaque retrouvaille, chacun met en route ce réflexe conditionné qui laisse croire que "nous connaissons l'autre... avant même de le connaître", qui nous pousse à élaborer une stratégie relationnelle aléatoire à partir d'une analogie qui l'est tout autant.
Le transfert s'organise à partir d'une image analogique. Au-delà de sa fonction première, cette image est également porteuse "d'une charge dynamique" équilibrante pour la personne. Une relation thérapeutique "la plus respectueuse possible de la personne", oblige à prendre délicatement distance par rapport au transfert, à écarter l'analogie aléatoire, et à conserver bien précieusement la "charge dynamique" qui va organiser le changement auquel la personne aspire.
Ainsi accède-t-on à la relation de sympathie, thérapeutique en elle-même.