Le train fantôme, 3 juillet 1944 - Chevaux 8 Hommes 70

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Francesco Nitti - Le train fantôme, 3 juillet 1944 - Chevaux 8 Hommes 70.
Le 3 juillet 1944, un des derniers trains de déportés quitte Toulouse. À son bord, entassés dans une centaine de wagons à bestiaux, sept cents détenus,... Lire la suite
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Résumé

Le 3 juillet 1944, un des derniers trains de déportés quitte Toulouse. À son bord, entassés dans une centaine de wagons à bestiaux, sept cents détenus, dont soixante femmes, résistants et républicains espagnols, prisonniers du camp du Vernet d'Ariège et de la prison Saint-Michel de Toulouse. Beaucoup sont juifs. Le voyage jusqu'à Dachau doit mettre trois jours. Il durera huit semaines. Parmi les prisonniers, certains réussiront à s'évader, dont Francesco Nitti, antifasciste italien, déjà échappé des îles Lipari, engagé dans la Guerre d'Espagne parmi les Brigades internationales avant de rejoindre la Résistance en France.
Sous le titre Chevaux 8 - Hommes 70, il publiera quelques mois après son évasion le récit de ce voyage, lent comme une agonie, le plus long de l'histoire de la déportation française. Les survivants de cette effroyable odyssée baptisèrent leur convoi le train fantôme.

Caractéristiques

  • Date de parution
    01/04/2014
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-36391-026-4
  • EAN
    9782363910264
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    107 pages
  • Poids
    0.105 Kg
  • Dimensions
    11,0 cm × 17,5 cm × 1,0 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Francesco Nitti

Neveu d'un ancien président du Conseil, Francesco Fausto Nitti s'engage en 1917, alors qu'il n'a pas 18 ans, dans un régiment d'artillerie de l'armée italienne. Décoré de la Croix de guerre au mérite en 1920, il reprend ses études. En 1922, la maison de son oncle est saccagée par les milices de Mussolini, sous l'oeil bienveillant de la police. L'épisode l'incitera à passer dans la résistance active contre le régime fasciste en place.
Arrêté en 1926 et condamné à la déportation, il se retrouve à l'isolement aux îles Lipari, dont il s'évadera en 1929. Un épisode retentissant à l'époque, que Nitti décrit en 1930 dans son livre publié en France Nos prisons et notre évasion ; le livre sera traduit aux Etats-Unis, en Allemagne, en Espagne et en Suède. Réfugié en France, Nitti fonde un mouvement antifasciste clandestin Giustizia et Libertà, très actif sur le territoire italien.
En 1937, il s'engage parmi les volontaires étrangers pour la défense de la République espagnole. Il commandera un bataillon d'infanterie successivement engagé dans des batailles en Aragon et en Catalogne, au cours desquelles il sera blessé. Début 1938, il est à la tête d'un groupe d'artillerie avec lequel il prend part à l'offensive républicaine du mois de juillet sur l'Ebre. Pendant la Retirada, il est interné aux camps de Gurs et d'Argelès.
Incarcéré au fort de Collioure, il est libéré après l'intervention de la Ligue des droits de l'homme et du Comité de défense des Séquestrés de Collioure (voir livre éponyme publié en 2003 aux éditions Mare Nostrum) et aux interventions d'hommes politiques français et italiens. Libéré, Nitti reprend en France son engagement avec la Ligue italienne des droits de l'homme ainsi que son activité au sein du Parti socialiste italien.
Membre du réseau de résistance Bertaux, il est condamné en 1942 à un an de prison, au terme duquel il est déféré dans les camps de Saint-Sulpice-La-Pointe puis du Vernet-d'Ariège. C'est là que commence le récit de déportation et d'évasion du Train fantôme décrit dans Chevaux 8 - Hommes 70. Après son évasion en Haute-Marne, Nitti rejoint le maquis du groupe "Charles", où il demeure jusqu'à l'arrivée des Alliés.
Après être rentré en Italie, Nitti renouvelle ses liens avec le Parti socialiste. En 1946, il est nommé directeur général du ministère de l'Assistance d'après-guerre et il assure le rapatriement de 800 000 Italiens, militaires et civils, détenus dans les camps de prisonniers et d'internés des pays alliés. Elu conseiller municipal de Rome en 1947, il occupe, après le changement de cadre politique du pays, diverses fonctions au sein du Parti socialiste.
Son livre Il maggiore é un rosso (Le commandant est un rouge), publié en 1953, retrace ses dramatiques expériences de la guerre d'Espagne, a obtenu le prix littéraire italien Prato.

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