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"Mesdames et messieurs, bonjour ! Prenez place à bord du légendaire paquebot Le Belliqueux. Le commandant est très heureux de vous accueillir à bord de ce mastodonte légendaire. Prenez place, le voyage va bientôt commencer..."
Christophe Blain a passé quelques mois dans la marine durant son service militaire ; il s’est inspiré de cet épisode pour réaliser "Le réducteur de vitesse", album passionnant et maîtrisé de bout en bout. J’ai été littéralement plongé en pleine immersion dans un univers que je ne connaissais pas du tout et j’en ai ressenti un certain plaisir – car
le récit sans être rébarbatif est très réaliste : les anecdotes, les personnages et les ambiances sentent vraiment le vécu.
Il faut également dire un mot aussi sur Le Belliqueux, un personnage à part entière dans cette bande dessinée, et sur sa construction labyrinthique. Lorsque les trois matelots descendent clandestinement dans les tréfonds du cuirassé militaire pour échapper au mal de mer, le lecteur se perd avec eux dans ce dédale de couloirs, de passerelles et d’échelles – et là aussi, c’est un pur délice pour le lecteur. S’agit-il d’une descente aux enfers ? Arrivé tout au fond du navire de guerre, on découvre un monde nouveau, calme et sans bruit, sans roulis et tangage ; pourtant, la sensation de vase clos s’accentue et le silence a quelque chose d’oppressant tout d’un coup...
L’évolution des deux timoniers, Georges et Louis, est également passionnante. Au début, ils s’embarquent à bord du vaisseau par soif de découvertes et d’aventures ; mais ils déchantent bien vite et perdent leurs illusions une fois en mer.
Bienvenue à bord du Belliqueux !
"Mesdames et messieurs, bonjour ! Prenez place à bord du légendaire paquebot Le Belliqueux. Le commandant est très heureux de vous accueillir à bord de ce mastodonte légendaire. Prenez place, le voyage va bientôt commencer..."
Christophe Blain a passé quelques mois dans la marine durant son service militaire ; il s’est inspiré de cet épisode pour réaliser "Le réducteur de vitesse", album passionnant et maîtrisé de bout en bout. J’ai été littéralement plongé en pleine immersion dans un univers que je ne connaissais pas du tout et j’en ai ressenti un certain plaisir – car le récit sans être rébarbatif est très réaliste : les anecdotes, les personnages et les ambiances sentent vraiment le vécu.
Il faut également dire un mot aussi sur Le Belliqueux, un personnage à part entière dans cette bande dessinée, et sur sa construction labyrinthique. Lorsque les trois matelots descendent clandestinement dans les tréfonds du cuirassé militaire pour échapper au mal de mer, le lecteur se perd avec eux dans ce dédale de couloirs, de passerelles et d’échelles – et là aussi, c’est un pur délice pour le lecteur. S’agit-il d’une descente aux enfers ? Arrivé tout au fond du navire de guerre, on découvre un monde nouveau, calme et sans bruit, sans roulis et tangage ; pourtant, la sensation de vase clos s’accentue et le silence a quelque chose d’oppressant tout d’un coup...
L’évolution des deux timoniers, Georges et Louis, est également passionnante. Au début, ils s’embarquent à bord du vaisseau par soif de découvertes et d’aventures ; mais ils déchantent bien vite et perdent leurs illusions une fois en mer.