Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
En tête de la seconde partie du Quichotte, publiée en 1615, Cervantes annonce qu'il est en train de terminer l'œuvre la plus importante jamais écrite...
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Résumé
En tête de la seconde partie du Quichotte, publiée en 1615, Cervantes annonce qu'il est en train de terminer l'œuvre la plus importante jamais écrite en espagnol : le Persiles. Gravement malade, il le finit quelques jours avant sa mort, en 1616. Publié en 1617, ce livre sera effectivement celui de ses ouvrages qui aura le plus de succès au moment de sa première publication. Mais depuis le début de l'exégèse cervantiste, les interprètes déclarent leur désarroi : Ouvrage difficilement compréhensible selon Mayans (1737), indigne de l'auteur selon Bouterwek (1804), issu " d'une absolue ignorance " quant aux contrées où il place l'histoire selon Sismondi (1813), la condamnation atteint son apogée quand le " pape " de la critique espagnole, Menéndez Pelayo, dénonce, en 1882, le Persiles comme produit de " débilité sénile ". Cette appréciation qui sous-tend les interprétations jusqu'à nos jours incita une exégèse catholique à s'emparer du Persiles pour le déclarer ceuvre d'un Cervantes repenti qui -de ses positions érasmistes détectables dans le Quichotte- serait revenu au sein de l'église tridentine. La lecture précise du texte faite par Michael Nerlich révèle un des cas les plus incroyables de cécité collective devant un texte issu du dialogue avec Dante. Poème en prose d'une extrême précision, condamnation historique-philosophique de l'Église Catholique contre-réformiste et de la monarchie espagnole engagée à ses côtés, précipitant le pays dans l'abîme, le Persiles n'est pas un produit de " débilité sénile ", mais le grand texte dont Cervantes parle en 1615. C'est ce qui explique aussi son succès au moment de sa parution : il faudra donc ré-écrire l'histoire de la littérature.
Sommaire
Sur la reception de Los trabajos de Persiles y Sigismunda, historia setentrional et l'état actuel de la recherche
Los trabajos de Persiles y Sigismunda, ou évocation du passé visigothique de l'Espagne
Le Persiles, historia setentrional, ou la logique des étoiles
Voyage historique et cosmique à travers le temps et l'espace
Le Persiles n'est pas un ouvrage catholique tridentin
Intermezzo sur l'acceptation de la complexité cervantine et l'amour écrasant pour Cervantes de Madame Le Givre du Richebourg
Sur le Persiles, roman de pèlerinage
L 'Espagne emblématique
La Rome du Persiles
Pour une autre religiosité
Tres Damas Francesas
Castrucho-Marulo, ou un voyage historique, politique et philosophique de la Provence à Rome par Milan et Lucca
Nemurs contre Arnoldo, ou le grand combat
L'éloge du Corps de la Femme
La fête de la Monda, ou l'évocation de l'Espagne romaine dans le Persiles
Parto septentrional selon Jordanès, ou les Goths sont issus, rayons et tempête, de la Vagina nationum
Bartolomé el Manchego, ou la grande Ourse de la misère
Le " gallardo peregrino ", ou la Petite Cène de Miguel de Cervantes Saavedra