Le passé au présent - Gisements mémoriels et actions historicisantes en Europe centrale et orientale - Grand Format

Note moyenne 
La partie post-soviétique du continent européen est marquée par les traces d'anciens conflits interétatiques et ethniques. La réactivation de ces... Lire la suite
30,00 € Neuf
Définitivement indisponible
En librairie

Résumé

La partie post-soviétique du continent européen est marquée par les traces d'anciens conflits interétatiques et ethniques. La réactivation de ces gisements mémoriels est toujours possible. Divers acteurs incorporent ainsi dans leurs répertoires d'action des stratégies historicisantes afin de "recycler" les représentations de passés "douloureux" dans les jeux politiques actuels. De nouveaux sites de mémoire (par exemple Tchemobyl), de nouveaux acteurs (comme les "agents", "collaborateurs" "témoins auxiliaires"), de nouvelles institutions (telles que les Instituts de la mémoire nationale), des débats mis à jour pour qualifier les crimes du passé, notamment les génocides, intéressent les sciences sociales.
L'originalité de cet ouvrage, qui poursuit la réflexion entamée dans L'Europe et ses passés douloureux (G. Mink, L. Neumayer, dirs., La Découverte, 2007), est de présenter à travers 17 études comment la fin du communisme a été à l'origine d'une déstabilisation des points de repère mémoriels et, à bien des égards, des identités collectives en Europe post-communiste. Ses auteurs donnent à voir comment s'opère le repli sur une histoire nationale héroïque marquée par des accents nationalistes exaspérés.
Ils examinent aussi les effets de l'européanisation sur l'espace mémoriel post-soviétique. Les dates des élargissements à l'Europe centrale et orientale (2004 et 2007) sont des césures qui creusent le fossé mémoriel entre l'Ouest et l'Est, Les deux moitiés de l'Europe n'ont pas le même référentiel, elles s'inscrivent dans des temporalités désaccordées. Cet ouvrage présente l'intérêt d'enrichir le champ d'études de la sociologie et de la science politique de la mémoire.
Il donne aussi à comprendre, sous la plume de spécialistes reconnus de l'aire géopolitique post-soviétique, les différents phénomènes d'historicisation à l'oeuvre en Europe centrale et orientale. Georges Mink est directeur de recherche au CNRS, Pascal Bonnard est ATER à l'Université Paris Ouest Nanterre. Avec les contributions de : Dominique Arel, Muriel Blaive, Elisabeth Claverie, Anisa Colin-Lebedev, Nathalie Duclos, Jerzy Jedlicki, Cécile Jouhanneau,Tatiana Kasperski, Marcin Kula, Françoise Mayer, Laure Neumayer, Philippe Perchoc, Andriy Portnov, Ioulia Shukan, Jean-Charles Szurek.

Caractéristiques

  • Date de parution
    01/11/2010
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-35692-045-4
  • EAN
    9782356920454
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    324 pages
  • Poids
    0.505 Kg
  • Dimensions
    15,0 cm × 24,0 cm × 1,6 cm

Avis libraires et clients

Avis audio

Écoutez ce qu'en disent nos libraires !

Des mêmes auteurs

Les clients ont également aimé

Derniers produits consultés