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Cet été-là, Solène a quatorze ans et déteste son père, Jérôme. Celui-ci a décidé d'installer sa petite famille loin d'Orléans, dans une ferme biologique où les corvées n'arrêtent jamais. C'est la fin du collège et le début du sentiment amoureux. Solène découvre la sexualité, sa légèreté, ses bouderies, ses audaces. Elle aimerait vivre, et a l'impression que le monde entier l'en empêche. Enfin, surtout son père.
Alors que les moissons approchent, un accident survient ; l'équilibre familial est chamboulé. En ce mois de juillet, la vie s'embrase. Florent Marchet joue sur les émotions de chacun, la solitude de l'existence, sa beauté aussi. Une forme de suspens saisit cette campagne où il fait trop chaud, où les corps sont trop moites, où les gestes sont maladroits et où les malentendus vont croissant, jusqu'au finale.
Un premier roman qui regarde le monde contemporain droit dans les yeux.
Engagé et fort
Ce premier roman met en scène un agriculteur et sa famille, nouvellement installés dans le Berry. Leur exploitation est biologique, les contraintes sont nombreuses, et Solène, quatorze ans, ne supporte plus les diatribes de son père. Porteur d'un message fort et de réflexions sur le monde de demain, ce livre résonne comme un cri d'alarme nécessaire - sur les conditions de vie des fermiers et sur le besoin de préserver l'environnement (plus d'infos : https://pamolico.wordpress.com/2020/09/05/le-monde-du-vivant-florent-marchet/)