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À découvrir
Pressentant que la fuite est la meilleure option, Vicente quitte la Pologne pour l'Argentine en 1928. Dix ans plus tard, il vit avec Rosita avec qui il a eu trois enfants, et il gère un magasin de meubles à Buenos Aires. Il ne s'est jamais réellement posé de question sur son identité. Il se sent à la fois argentin, polonais, juif, passionné par la culture allemande, mais la situation qui arrive va le faire changer. Commence alors à infuser en lui ce sentiment de culpabilité d'avoir laisser sa mère et son frère à Varsovie, démultiplié par cette peur face à l'horreur qui se profile.
Amigorena détaille précisément la mise en place de ce génocide avec par exemple l'installation des premières chambres à gaz dans des camions. Il s'intéresse aussi à la couverture médiatique mondiale de cet événement, à la question de savoir ce que chacun savait et surtout de comment vivre lorsque l'on sait ou que l'on sent ce qu'il va advenir. Il livre un roman touchant sur la mémoire, sur la transmission de celle-ci, et sur les mots à poser sur ce drame.
Le ghetto interieur
Une vie d'exil et d'abandon, de culpabilités puis de mutisme. Santiago H.Amigorena retrace le fil d'une histoire familiale ciselée de failles et de vides...La sienne.
Le ghetto intérieur est l'hommage vibrant d'un petit fils à son grand père, juif polonais émigré pour Buenos aires au seuil des années 30, laissant derrière lui sa l'ensemble de sa famille....Quelques années avant l'édification du ghetto de Varsovie par les nazis.
Un récit intime et bouleversant, sans fard, sur l'enfermement d'un homme face à la culpabilité puis l’impuissance. .