Le film noir français face aux bouleversements de la France d'après - guerre (1946 - 1960)

Par : Thomas Pillard
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  • Nombre de pages349
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.66 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,5 cm
  • ISBN978-2-910686-68-0
  • EAN9782910686680
  • Date de parution18/10/2014
  • ÉditeurJoseph K (Editions)
  • PréfacierGinette Vincendeau

Résumé

Le film noir français 1946-1960 face aux bouleversements de la France d'après-guerre Des Portes de la nuit (1946) à Touchez pas au grisbi (1954) en passant par La Môme vert-de-gris (1953), le film noir français d' après-guerre frappe par sa diversité, sa richesse et son originalité. Diversité des films et des récits : le pessimisme du «réalisme noir» contraste avec l'atmosphère ludique de la «série noire» parodique, elle-même très éloignée de l'univers interlope du «milieu» parisien dépeint dans le film de gangsters...
Richesse des talents et des thèmes abordés : du tandem Carné/Prévert à Jacques Becker et Michel Audiard, via des stars comme Simone Signoret, Eddie Constantine ou Jean Gabin, le genre fait appel à des personnalités singulières pour explorer les anxiétés d'une France en mutation, marquée par la Seconde Guerre mondiale et confrontée à l'entrée dans la société de consommation. Singularité artistique et culturelle : loin d'être une simple copie du film noir américain, comme on l'a trop souvent suggéré, le film noir français constitue l'expression nationale d'une forme transnationale, et se distingue à ce titre de Hollywood.
Pour évaluer la cohérence de ce genre instable, interroger ses enjeux identitaires et saisir les spécificités hexagonales du «noir», cet ouvrage propose, pour la première fois dans le champ académique, une analyse globale du film noir en France de 1946 à 1960. Mêlant l'analyse des représentations et la contextualisation historique, Thomas Pillard s'intéresse aux différentes facettes du genre et interroge leurs significations : que nous apprennent les films noirs français sur les bouleversements de la France d'après-guerre ?
Le film noir français 1946-1960 face aux bouleversements de la France d'après-guerre Des Portes de la nuit (1946) à Touchez pas au grisbi (1954) en passant par La Môme vert-de-gris (1953), le film noir français d' après-guerre frappe par sa diversité, sa richesse et son originalité. Diversité des films et des récits : le pessimisme du «réalisme noir» contraste avec l'atmosphère ludique de la «série noire» parodique, elle-même très éloignée de l'univers interlope du «milieu» parisien dépeint dans le film de gangsters...
Richesse des talents et des thèmes abordés : du tandem Carné/Prévert à Jacques Becker et Michel Audiard, via des stars comme Simone Signoret, Eddie Constantine ou Jean Gabin, le genre fait appel à des personnalités singulières pour explorer les anxiétés d'une France en mutation, marquée par la Seconde Guerre mondiale et confrontée à l'entrée dans la société de consommation. Singularité artistique et culturelle : loin d'être une simple copie du film noir américain, comme on l'a trop souvent suggéré, le film noir français constitue l'expression nationale d'une forme transnationale, et se distingue à ce titre de Hollywood.
Pour évaluer la cohérence de ce genre instable, interroger ses enjeux identitaires et saisir les spécificités hexagonales du «noir», cet ouvrage propose, pour la première fois dans le champ académique, une analyse globale du film noir en France de 1946 à 1960. Mêlant l'analyse des représentations et la contextualisation historique, Thomas Pillard s'intéresse aux différentes facettes du genre et interroge leurs significations : que nous apprennent les films noirs français sur les bouleversements de la France d'après-guerre ?