En cours de chargement...
Le corps, c'est d'abord mon corps, ou encore ce que la pensée savante nomme le "corps propre", à savoir celui que je me crois le seul à habiter. Mon corps n'est donc pas une chose, parce que je ne puis le quitter, alors que toute chose est pour moi une réalité opposable. C'est ainsi que nous prenons bientôt conscience du fait que notre corps ne sait presque rien de lui-même. Bien plus : il n'est sans doute pas un moyen de connaissance objective.
C'est pourquoi il nous a fallu opérer un détour par d'autres instances, censées en savoir davantage que le corps lui-même, pour commencer à en connaître quelque chose de notable. Une première partie examine ce qui se présente comme les rivaux du corps, en contribuant cependant à commencer sa connaissance. Après un moment de transition, qui permet de distinguer corps et chair, la seconde partie du volume expose comment se déploient les caractères majeurs du corps en exercice, c'est-à-dire en paix avec ses rivaux.
Un second temps de transition ayant permis d'exposer l'apport majeur de l'idée de critique, une dernière partie envisage les extensions possibles de la pertinence de l'idée de corps, jusqu'à des excès effectifs.
