Le compoix et ses usages. Actes du colloque de Nïmes organisé par Le lien des checheurs cévenols les 26 et 27 novembre 1999

Par : André Claveirole, Collectif, Elie Pélaquier

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  • Nombre de pages303
  • PrésentationBroché
  • Poids0.805 kg
  • Dimensions20,5 cm × 29,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-84269-473-2
  • EAN9782842694739
  • Date de parution01/10/2001
  • ÉditeurPULM

Résumé

Le compoix est un document composite, autorisant différents usages. C'est d'abord un instrument fiscal, destiné à établir l'état des biens fonciers de chacun des propriétaires d'une ville, d'un village, en tant que contribuables potentiels. Comme tel, son objectif premier est de recenser des parcelles et de les attribuer à une personne ou à un groupe de personnes. Progressivement, on a éprouvé le besoin d'en améliorer la précision grâce à plus grand nombre de confronts, situant chaque parcelle par rapport à ses voisines, à une échelle des valeurs des terres diversifiée et à une plus grande attention portée à la nature des cultures ou des bâtis. Le compoix est alors devenu un document de référence pour la connaissance de la propriété de chacun et pour le suivi des successions. Aujourd'hui, l'usage du compoix dont les historiens font le plus de profit, et qui est le plus simple à manier, est celui qui consiste à tenter de situer la fortune foncière de chacun dans la hiérarchie villageoise et de tracer l'évolution de ces fortunes quand on dispose de plusieurs documents successifs pour un même lieu (compoix et cadastres). Une autre étape consiste à dégager des types de propriétés. Mais il est encore une autre direction de recherche, celle qui s'intéresse à l'espace et à l'environnement. En font partie toutes les tentatives de restitution de paysage ou de reconstitution de parcellaire. Il est possible aujourd'hui d'aller très loin dans cette direction avec de simples logiciels du commerce, pour se livrer à une véritable étude statistique de terroir. Enfin, on peut tirer des compoix des informations sur les familles ou les communautés. C'est à l'ensemble de ces applications qu'a été consacré le colloque de Nîmes, organisé par le Lien des Chercheurs Cévenols et soutenu par le Centre d'histoire moderne et contemporaine de l'Université Paul Valéry. Au fil des pages, on y rencontrera les premiers compoix ruraux du Gard, et toute une série de documents ruraux ou urbains depuis le Quercy jusqu'aux Cévennes, traités par des méthodes manuelles ou informatiques. Ainsi chacun pourra s'inspirer de ces expériences si diverses pour inventer son propre usage du compoix.
Le compoix est un document composite, autorisant différents usages. C'est d'abord un instrument fiscal, destiné à établir l'état des biens fonciers de chacun des propriétaires d'une ville, d'un village, en tant que contribuables potentiels. Comme tel, son objectif premier est de recenser des parcelles et de les attribuer à une personne ou à un groupe de personnes. Progressivement, on a éprouvé le besoin d'en améliorer la précision grâce à plus grand nombre de confronts, situant chaque parcelle par rapport à ses voisines, à une échelle des valeurs des terres diversifiée et à une plus grande attention portée à la nature des cultures ou des bâtis. Le compoix est alors devenu un document de référence pour la connaissance de la propriété de chacun et pour le suivi des successions. Aujourd'hui, l'usage du compoix dont les historiens font le plus de profit, et qui est le plus simple à manier, est celui qui consiste à tenter de situer la fortune foncière de chacun dans la hiérarchie villageoise et de tracer l'évolution de ces fortunes quand on dispose de plusieurs documents successifs pour un même lieu (compoix et cadastres). Une autre étape consiste à dégager des types de propriétés. Mais il est encore une autre direction de recherche, celle qui s'intéresse à l'espace et à l'environnement. En font partie toutes les tentatives de restitution de paysage ou de reconstitution de parcellaire. Il est possible aujourd'hui d'aller très loin dans cette direction avec de simples logiciels du commerce, pour se livrer à une véritable étude statistique de terroir. Enfin, on peut tirer des compoix des informations sur les familles ou les communautés. C'est à l'ensemble de ces applications qu'a été consacré le colloque de Nîmes, organisé par le Lien des Chercheurs Cévenols et soutenu par le Centre d'histoire moderne et contemporaine de l'Université Paul Valéry. Au fil des pages, on y rencontrera les premiers compoix ruraux du Gard, et toute une série de documents ruraux ou urbains depuis le Quercy jusqu'aux Cévennes, traités par des méthodes manuelles ou informatiques. Ainsi chacun pourra s'inspirer de ces expériences si diverses pour inventer son propre usage du compoix.